Les lois contre la maltraitance des animaux en Espagne se multiplient progressivement. L'intention est de garantir la protection de ces êtres vivants avec sensibilité dans tous les aspects.
Les communautés d'Andalousie, d'Aragon, des îles Canaries, de Cantabrie, de Castille-et-León, de Castille-La Manche ont déjà des lois sur la protection des animaux. Ils ont également été produits en Catalogne, à Madrid, à Valence, en Estrémadure, en Euskadi, en Galice, aux îles Baléares, à La Rioja, en Navarre, dans les Asturies, à Murcie, à Ceuta et à Melilla.
Lois contre la maltraitance des animaux en Espagne
Mais ces lois ne sont pas homogènes. Il y a des cas d'actes criminels dans certaines communautés qui sont autorisés dans d'autres. En Aragon, en Andalousie, en Catalogne, dans la Communauté valencienne, à Murcie, à Madrid et en Navarre, les mutilations esthétiques de la queue et des oreilles sont autorisées.
En Andalousie, en Cantabrie, en Catalogne, en Estrémadure et aux Baléares, la vente d'animaux dans les vitrines des magasins est interdite. Le montant des pénalités varie également.
A Madrid, par exemple, le zéro sacrifice a été réglementé, mais l'abandon n'est pas totalement sanctionné. Les options pour promouvoir l'adoption ne sont pas non plus bien réglementées, ce qui entraîne souvent une surcharge des installations municipales de santé animale.
En Galice, l'utilisation d'animaux sauvages dans les cirques et le commerce de rue est interdite. Le contrôle des colonies félines est également réglementé par les municipalités.

Le Code Pénal de 2015
L'article 337 du Code pénal espagnol, modifié en 2015, est qualifié de crime maltraitance animale injustifiée qui affecte gravement la santé. Egalement des cas d'exploitation sexuelle.
Cette législation établit peines de prison de trois mois à un an. Il y aura également une disqualification pour l'exercice de la profession, du métier ou du commerce lié aux animaux et pour la détention d'animaux.
La loi protège les animaux domestiques, qui ne vivent pas dans la nature ou ont été domestiqués. En cas de décès de l'animal, la prison sera comprise entre 6 à 18 mois de prison et l'interdiction de séjour pouvant aller jusqu'à quatre ans.
Quand ces affaires sont portées devant les tribunaux il doit être démontré qu'il y avait une intention et que l'abus était injustifié. Ce sera le juge qui décidera de sanctionner ou de porter plainte.
L'abandon d'animaux domestiques ou apprivoisés est un délit selon le Code pénal. Elle peut entraîner jusqu'à six mois de prison si la vie ou l'intégrité de l'animal est en danger. Vous pouvez également opérer la désactivation.
Cette loi exige un permis pour la détention d'animaux qui, bien que facile à traiter, peut être retiré en cas de non-conformité. Pour chaque chien ou chat, un versement sera effectué à la caisse contre l'abandon et la maltraitance.
Réforme du Code pénal
Une modification du Code pénal est à l'étude qui porte les sanctions pénales à six ans. Non seulement les animaux domestiques seront protégés, mais tous ces vertébrés en liberté et à l'état sauvage.

L'utilisation d'un autre animal pour causer des dommages est sanctionnée, et également si la maltraitance est faite par la personne qui doit en prendre soin, s'il s'inscrit dans le cadre d'une activité lucrative ou d'une organisation criminelle. Les animaux maltraités seront confisqués et la peine de perte définitive du droit de propriété ou de possession est créée.
La Convention européenne de protection
En 2015, la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie a été signée, ratifiée par le Sénat en 2017. Ce règlement met en évidence la relation des animaux de compagnie avec les humains et leur valeur pour la société.
Ces normes incluent des aspects de l'utilisation d'animaux dans la publicité et le divertissement, la propriété responsable et l'élevage commercial. La gestion des abandons est un autre sujet qui est discuté.
La convention interdit la mutilation de la queue et des oreilles pour des raisons esthétiques. Le dégriffage ou l'ablation des griffes et des phalanges chez les chats, et la cordectomie pour sectionner les cordes vocales chez les chiens, ne sont pas autorisés.
Statut civil des animaux
En 2017, la modification du statut juridique civil des animaux a commencé, qui ont été considérées êtres vivants avec sensibilité. Bien qu'encore à l'étude, la réforme vise les mêmes bénéfices que le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. L'article 13 leur reconnaît des droits protégés par l'ordre juridique, dont fait partie le Code civil.
La loi la plus complète
La loi la plus complète et la plus innovante en la matière a été élaborée en Région wallonne, en Belgique. La protection comprend l'installation de vidéos dans les abattoirs et des limites à leur utilisation dans l'expérimentation scientifique, réservée à la recherche en santé.
L'utilisation dans les cirques et les poulaillers est également interdite.. La violation de l'un de ces articles entraîne une peine d'emprisonnement comprise entre 10 et 15 ans, et des amendes pouvant atteindre 10 millions d'euros.
Les lois contre la maltraitance des animaux en Espagne sont adaptées à la réalité et à la modernité. L'objectif doit toujours être la préservation du bien-être du monde animal.