La règle d'Allen : en quoi consiste-t-elle ?

Dans la nature, les animaux s'adaptent aux conditions environnementales de leur environnement pour survivre, à tel point que sa morphologie est modélisée à partir de toutes les séries de situations. Le zoologiste américain Joel Allen a découvert une règle selon laquelle le corps des animaux varie en fonction des températures de la Terre.

Savez-vous ce qui détermine la règle d'Allen ? Dans quels cas s'applique-t-elle ? En quoi modifie-t-elle le projet corporel des êtres vivants ? Nous répondrons à ces questions et à bien d'autres dans les lignes qui suivent.

Principes de base de la règle d'Allen

La règle d'Allen est un principe général de morphométrie animale qui explique les différents types de corps d'animaux en fonction du climat dans lequel ils vivent. La règle dit essentiellement que dans les climats plus chauds, les animaux à sang chaud ont un rapport surface/volume plus élevé dans leurs membres - et vice versa.

L'explication de ce phénomène est relativement simple : une surface plus grande permet une meilleure dissipation de la chaleur de l'animal. C'est pourquoi les êtres vivants dans les zones chaudes ont tendance à avoir des membres longs ou larges par rapport à leur poids ou à leur volume total. Plus la surface est grande, plus la dissipation de la chaleur environnementale et métabolique est importante.

C'est le cas des énormes oreilles des éléphants, avec lesquelles ces grands mammifères peuvent dissiper la chaleur qui règne dans leurs habitats.

Comme on peut le voir, ce raisonnement fonctionne aussi à l'envers: les animaux qui vivent dans les climats froids ont des corps dodus, car ils gardent beaucoup de masse corporelle dans une petite zone. C'est le cas de certains animaux de l'Arctique, comme le morse ou le phoque.

Quelques exemples de la règle d'Allen

L'un des cas où la validité de la règle d'Allen peut être très bien vérifiée concerne deux espèces différentes de renard. D'un côté de la médaille, nous avons le renard arctique (Vulpes lagopus), Il a de petites oreilles par lesquelles il laisse à peine s'échapper le froid.

En revanche, dans les déserts chauds d'Afrique du Nord, nous trouvons le phenecus (Vulpes zerda), un beau petit renard qui Il se distingue par ses grandes oreilles par rapport au reste de son corps. En vertu de la règle d'Allen, ces grandes et petites oreilles servent à irradier l'excès de chaleur du désert.

Chez d'autres espèces très similaires, nous pouvons également voir comment les extrémités des animaux des climats plus chauds sont plus grandes. C'est le cas des lièvres, avec des oreilles énormes dans les climats chauds qui deviennent petites dans les environnements plus froids.

Explications scientifiques de la règle d'Allen

Bien que cette règle soit un concept dont la validité est largement reconnue en écologie, il est parfois difficile de trouver un support scientifique clair pour les mécanismes par lesquels cela se produit. Cependant, Ces dernières années, certaines recherches ont clarifié les mystères entourant cette postulation.

Selon les recherches scientifiques, le cartilage - tissu de soutien - de certains êtres vivants croît proportionnellement à la température, ce qui pourrait expliquer la plus grande taille des extrémités dans les climats chauds.

Cette théorie a été corroborée par certaines expériences dans lesquelles il a été montré que les queues de souris élevées à des températures élevées étaient comparativement plus longues. Comme on peut le voir, la règle d'Allen peut provoquer des changements morphologiques tangibles chez les individus d'une même espèce.

Chez l'homme, la règle d'Allen s'applique-t-elle également ?

Certains chercheurs proposent que les populations humaines suivent également les principes proposés dans la règle d'Allen. Ce type d'application peut généralement être appliqué au-delà du monde sauvage, car il ne faut pas oublier que les êtres humains sont toujours des animaux.

Selon cette recherche, il existe une tendance claire entre le climat dans lequel vivent les humains et leur indice de masse corporelle (IMC), le rapport poids/taille des individus. Nous pouvons le vérifier dans certaines populations spécifiques : Les inuit L'Arctique a tendance à avoir un petit corps arrondi, idéal pour piéger la chaleur.

En revanche, certaines populations des climats chauds, comme Les masaï Africains, ils ont des corps grands, minces et minces. Ainsi, nous pouvons voir comment même les principes biologiques les plus simples s'appliquent aux humains.

Vous contribuerez au développement du site, partager la page avec vos amis

wave wave wave wave wave