Comment conclure un contrat de vente d'animaux ?

Un contrat de vente d'animaux, bien que non obligatoire, est fortement recommandé dans certains cas, principalement lorsqu'on parle de copropriété d'animaux.

Contrat de vente d'animaux en copropriété

Les lois actuelles considèrent toujours que les animaux peuvent être détenus en commun. Ainsi, plusieurs personnes peuvent être propriétaires d'un même animal, et il est possible de conclure un contrat de copropriété animale valable dans le domaine juridique.

De même, un contrat de vente d'animaux n'est pas nécessairement une condition pour la formalisation d'une copropriété. Mais, logiquement, l'idéal est que les copropriétaires concluent toujours un contrat avant d'acquérir conjointement l'animal.

A travers ce document, les droits et responsabilités de chaque propriétaire peuvent être établis. Lors de l'établissement des conditions dans lesquelles ladite copropriété est constituée, il est possible d'éviter de futures actions en justice en raison de l'absence d'accord entre les parties ils partagent la propriété de l'animal.

Il n'y a pas de modèle unique pour conclure un contrat de vente d'animaux, puisque son contenu doit être adapté à l'accord spécifique entre ceux qui acquièrent l'animal. Mais considérant que ce type d'accord est particulièrement courant en copropriété de chevaux, nous prendrons cette situation comme exemple pour vous proposer quelques conseils ci-dessous.

7 conseils pour conclure un contrat de vente d'animaux ou d'adoption

Comme on peut le voir, il sera très positif de prendre en compte ces consignes et clauses à inclure lors de la conclusion d'un contrat d'achat sur nos animaux de compagnie :

  • Attention maximale aux données personnelles et opérationnelles. Cela peut sembler évident, mais il ne fait jamais de mal de se rappeler d'examiner attentivement les coordonnées du vendeur, de l'acheteur et des conditions de la vente. Il est également indispensable d'indiquer la date et le lieu de conclusion du contrat.
  • Identifier l'animal en détail. L'animal acquis ou adopté doit être identifié en détail dans le contrat de vente ou d'adoption. Quelques données essentielles : espèce, race, sexe, nombre de puce électronique, lignage (si nécessaire), etc.
  • Origine et origine de l'animal. Un contrat de vente ou d'adoption doit toujours exprimer clairement et objectivement l'origine et la provenance de l'animal. Autrement dit, comment il est arrivé entre les mains de ceux qui, à cette occasion, le vendent ou le donnent à l'adoption.

Plus de détails contractuels à prendre en compte :

  • Éviter les malentendus financiers, en cas de vente, le prix, le mode et les conditions de paiement. En cas de copropriété, il est indispensable de préciser s'il existe une différence dans les pourcentages investis par chaque propriétaire dans l'acquisition de l'animal. Lorsque l'opération est soumise au paiement de taxes, il est également conseillé de conclure un accord préalable à cet égard.
  • Clarifier les honoraires de chaque propriétaire. Dans les copropriétés, la part correspondant à chaque copropriétaire doit être clairement et objectivement exprimée dans le contrat. Ceci est essentiel pour réguler les responsabilités de chaque propriétaire dans l'entretien de l'animal et déterminer ce qui correspond à chacun en cas de résiliation du contrat.
  • Exprimer le but ou l'objectif de l'acquisition de l'animal. Si l'animal est acquis spécifiquement pour la réalisation d'activités sportives, il est conseillé de préciser cet objectif dans le contrat. Dans le cas où l'animal ne démontrerait pas les qualités promises par le vendeur, le contrat pourra être déclaré nul.
  • Procéder à un examen avant la signature du contrat. Afin de s'assurer que l'animal est sain et exempt de parasites ou de maladies, un examen physique est recommandé dans les sept jours précédant la signature du contrat. De plus, il est conseillé d'inclure la partie du vétérinaire dans le texte du contrat, pour éviter de futurs conflits entre acheteurs et vendeurs.

Peut-on réclamer des vices cachés lors de la vente d'animaux ?

Le Code civil espagnol prévoit que les actions en justice pour les réclamations de vices cachés doivent être déposées dans les 40 jours après l'acquisition de l'animal. Mais dans la pratique, il est presque impossible de respecter ce délai, car les vices ne sont guère révélés si tôt.

Il est donc essentiel de souligner que les parties peuvent convenir d'un délai plus long pour réclamer les vices cachés. Mais pour être valable, elle doit être exprimée dans le contrat de vente d'animaux, et doit être acceptée par l'acheteur et le vendeur.

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