Au Chili, cela peut devenir un crime si quelqu'un ne s'occupe pas de votre animal de compagnie

Dans certains pays comme le Chili, garantir le bien-être animal est considéré comme une priorité. Ainsi, si quelqu'un ne s'occupe pas de son animal de compagnie, il s'expose à des amendes importantes, en plus d'autres peines.

Le 12 février 2022-2023, la loi renouvelée sur la propriété responsable des animaux de compagnie et des animaux de compagnie du Chili est entrée en vigueur. Connu sous le nom de « Loi Cholito », ce nouveau règlement établit une série de principes obligatoires pour les propriétaires d'animaux domestiques. Jusqu'à présent, cette loi n'est applicable qu'aux chats et aux chiens, mais le gouvernement chilien lui-même n'exclut pas d'élargir la gamme des animaux de compagnie protégés.

Comment la loi garantit-elle que quelqu'un ne s'occupe pas de votre animal de compagnie ?

La « Loi Cholito » comprend une série d'exigences pour les propriétaires d'animaux, parmi lesquelles se distinguent les suivantes :

  • La mise en œuvre et l'enregistrement de la puce électronique avec des données qui lient l'animal à son propriétaire en cas de perte ou d'abandon.
  • Assurer le bien-être l'alimentation et la santé de l'animal.
  • Assumer sa responsabilité civile des dommages éventuels causés par l'animal.

Ce règlement délègue aux ministères de l'Intérieur et de la Sécurité publique, de la Santé et de l'Éducation, ainsi qu'aux communes dites locales, la fonction de surveillance si quelqu'un ne s'occupe pas de votre animal. De plus, il propose aux différentes associations animales une sensibilisation citoyenne.

La principale nouveauté de cette loi est celle qui touche à la notion de maltraitance animale. Jusqu'à présent, ce terme faisait allusion à toute action ou omission susceptible de causer des dommages, des douleurs ou des souffrances de manière injustifiée. Cette définition excluait l'abandon, les combats d'animaux, l'entraînement à des fins agressives ou le sacrifice comme méthode de contrôle de la population, pratiques actuellement sanctionnées.

Le non-respect des obligations contenues dans cette loi par les propriétaires ou l'exécution d'un certain type d'abus sont passibles d'une série de sanctions:

  • Peine de prison mineure à son degré minimum ou moyen et amende comprise entre 10 et 30 UTM pour ceux qui causent tout type de dommages aux animaux.
  • Peine de prison mineure dans son degré moyen et une amende comprise entre 20 et 30 UTM pour les responsables d'atteinte à l'intégrité physique ou de sacrifice d'un animal.
  • Disqualification absolue et perpétuelle pour possession de n'importe quel animal.

Avis des experts en bien-être animal

Diverses organisations chiliennes, dont l'ONG ProAnimal, expriment leur satisfaction quant au caractère global de la nouvelle loi. Pour eux, comme pour d'autres organisations animales au niveau international, Les animaux sont des êtres vivants sensible qui méritent d'être respectés, garantie désormais encaissée par l'Etat.

En outre, membres du Collège de médecine vétérinaire partagent que le puce électronique il doit être la seule méthode d'identification de l'animal. Leur fiabilité signifie que seuls les animaux présentant des pathologies qui empêchent leur insertion doivent les exclure. En effet, pour éviter que des pratiques comme l'abandon estival ne se terminent sans la sanction correspondante, certains vétérinaires refusent de signer les papiers du registre animalier.

Les experts, et en général la majorité de la population chilienne, ont montré leur accord avec la nouvelle loi. Quand quelqu'un non seulement ne s'occupe pas de son animal de compagnie, mais cause aussi de la souffrance, la citoyenneté et maintenant l'État comprennent qu'il s'agit d'un comportement qui ne doit pas être ignoré.

Vous contribuerez au développement du site, partager la page avec vos amis

wave wave wave wave wave