Légalité des saisies d'animaux

Les saisies chez les animaux sont prévues dans l'ordre légal. Cependant, la législation espagnole dédiée à la maltraitance animale évolue très lentement.

Périodiquement, les Associations de Protection Animale font entendre leur voix pour réclamer une plus grande efficacité. Au niveau de la lettre écrite, les textes marquent un bon chemin. Les lois sont finalisées et promulguées. Mais lorsqu'il s'agit d'assurer la conformité, l'État n'atteint pas les résultats escomptés.

Il n'y a pas de contrôles officiels sur le traitement des animaux. Les violations de la loi sont détectées presque exclusivement par le biais des plaintes des citoyens. Et à de nombreuses reprises, les animaux sont encore des objets que l'homme utilise pour ce qu'il veut.

Comment est conçue la législation animale ?

La réglementation sur la maltraitance des animaux considère les animaux comme des objets matériels du crime. Il convient de préciser que l'expression « objets matériels » ne fait pas référence à des objets-choses. La loi définit l'objet matériel comme « la personne ou la chose sur laquelle tombe le comportement typique ».

Se référant aux animaux, ils sont considérés comme des objets matériels car ils reçoivent l'impact de l'action criminelle exercée par un sujet, une personne. C'est l'idée qui anime le projet de loi. Les saisies chez les animaux sont basées sur cette conception juridique de l'animal.

Les animaux ont-ils des droits ?

Il n'y a pas de reconnaissance légale explicite des droits des animaux. Dans ce domaine, le débat entre positions antagonistes est permanent. D'un côté, il y a ceux qui soutiennent qu'une personne qui n'est pas titulaire d'obligations ne peut pas être titulaire du droit.

En revanche, la minorité considère que les animaux sont titulaires de certains droits, comme le droit à la vie et à l'intégrité physique. Les autorités académiques ne finissent pas de se définir et la discussion, plutôt philosophique, est éternelle.

En raison de ce manque d'accords et de définitions, le système juridique subordonne la tutelle des animaux aux actions humaines. La question est ainsi abordée du point de vue des comportements des personnes qui causent des souffrances injustifiées aux animaux.

Quand procède-t-on aux convulsions chez les animaux ?

Chaque communauté autonome a légif.webpéré de manière autonome avec un intérêt commun : éviter les mauvais traitements envers les animaux. À la base de chacune d'elles se trouve l'intention de préserver l'intégrité physique de l'animal.

Comme mesure efficace, la plupart des communautés prévoient des saisies temporaires ou permanentes d'animaux lorsqu'ils sont maltraités. La séparation préventive de l'animal de la personne présumée le maltraiter, est la première étape pour le protéger.

Comment le système est-il appliqué dans la pratique?

L'activation du système de protection des animaux commence par une plainte. Le circuit commence lorsque quelqu'un vérifie l'existence d'animaux maltraités. Quel genre d'abus ? Toute personne qui porte atteinte à son intégrité physique : animaux mal nourris, battus, exploités par leurs propriétaires, entre autres.

La personne dépose la plainte contre le propriétaire et fournit des preuves à l'appui. À ce stade, les photographies sont essentielles, tout comme le témoignage d'autres personnes.

Le parcours judiciaire commence, qui est long et lent. Pour cela la loi prévoit la confiscation provisoire de l'animal pour éviter qu'il ne soit exposé à de mauvaises conditions.

L'animal qui montre des signes de maltraitance est retiré à titre préventif. Ensuite, l'enquête correspondante aura lieu. Finalement, le juge déterminera si cette confiscation sera définitive ou si l'animal reviendra à son propriétaire;Il peut aussi être adopté par quelqu'un d'autre.

Cette rétention de l'animal n'est pas seulement prévue pour les maltraités. Les normes protègent l'animal de l'homme, mais aussi l'homme de l'animal. La confiscation des animaux peut être décidée en cas de désagréments fréquents ou de risques pour le voisinage.

Qu'en est-il des animaux qui ont été séparés de leurs propriétaires ?

La saisie chez les animaux pose un problème fondamental. Il n'y a pas de refuges publics pour les garder. Le juge décrète la séparation de l'animal de son propriétaire, mais où restera-t-il jusqu'à la décision finale ? Qui va le nourrir et prendre soin de sa santé ? Et en cas de confiscation définitive, où vivra cet animal pour le reste de sa vie ? Qui supportera les frais ?

Le Associations de protection des animaux Agréés pour cette fonction, ils sont la solution du moment, ils les entretiennent et les proposent à l'adoption. La protection des animaux n'est pas incluse dans les budgets de l'État.

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