Le plus grand amphibien urodèle d'Europe

Certains animaux semblent fraîchement sortis du Trias. Ses aspects ancestraux, ajoutés à ses coutumes archaïques, évoquent les dinosaures qui peuplaient autrefois la terre. C'est le cas dePleurodeles waltl (ou gallipato), le plus grand amphibien urodèle d'Europe.

Connaissez-vous les caractéristiques de ce vertébré primitif ? Savez-vous quelles sont leurs curieuses méthodes de défense ? Si vous voulez en savoir plus sur cet animal fascinant, nous vous encourageons à poursuivre votre lecture.

Un amphibien aux caractéristiques anciennes

Comme nous l'avions anticipé précédemment, l'animal qui nous intéresse aujourd'hui estPleurodeles waltl, un urodèle amphibien de la familleSalamandridae, la même à laquelle appartient sa plus célèbre compagne, la salamandre commune.

Certaines des caractéristiques morphologiques et écologiques de cette espèce sont recueillies dans des portails professionnels. Nous en résumons ici quelques-uns :

  • C'est une très grande espèce pour être un amphibien, car les mâles peuvent atteindre plus de 30 centimètres de long.
  • La queue représente environ 50% de la longueur du corps de l'individu adulte et est comprimée latéralement, parfaite pour l'impulsion de nage.
  • Il a une tête très aplatie dorso-ventralement, avec de petits yeux.
  • Il a une série de noyaux d'orange sur les côtés, dont nous verrons plus tard la fonction.
  • Sa coloration générale est grisâtre, avec des verrues réparties sur tout le corps.

Hors de l'eau, ces vertébrés rappellent les premiers animaux à s'aventurer sur terre. Sa démarche est maladroite et lente, et ils ont peu à voir avec un prédateur qui les poursuit dans cet environnement.

Les choses changent dans l'eau, car leur queue en forme de rame les propulse efficacement et rapidement, comme s'il s'agissait de torpilles submergées. Les gallipatos, sans aucun doute, ils sont tout à fait adaptés à une vie presque exclusivement aquatique.

Pour cette raison, ils peuvent être observés dans les rivières, les ruisseaux, les plans d'eau temporaires et même les constructions aquatiques à usage humain (comme les abreuvoirs pour le bétail). Normalement, les adultes ne s'aventurent hors de l'eau que les nuits pluvieuses, où l'humidité relative de l'environnement est très élevée.

Le plus grand amphibien urodèle d'Europe

Malgré sa taille, cet amphibien amical aurait peu à faire face à un prédateur s'il ne disposait pas de méthodes de défense accessoires.

À la fin, gallipato a un certain nombre de prédateurs bien documentés, comme peut l'être le sanglier (Sus scrofa)et diverses espèces d'oiseaux typiques du paysage méditerranéen.

Pour cette raison, le plus grand amphibien urodèle du monde présente une méthode de défense atypique et fascinante. Nous vous l'expliquons ci-dessous.

L'animal qui se défend avec ses propres côtes

Dans les premières lignes, nous avons fait allusion à une série de noyaux orange sur les côtés de l'animal qui sont placés en ligne. Aussi surprenant que cela puisse paraître, des côtes dépassent de chacun de ces morceaux du gallipato quand il est dérangé.

C'est une méthode de défense archaïque, car les glandes de ces taches orange contiennent du poison. Quand ilPleurodèles Il se sent menacé, il contracte sa paroi abdominale, expulsant le bout de ses côtes vers l'extérieur.

Ces structures, kératinisées et plus longues que celles de toute autre salamandre, sont trempées dans le venin produit par les glandes. Cela permet aux toxines d'être inoculées dans la bouche du prédateur, ce qui encourage le prédateur à lâcher sa proie.

Telle est l'efficacité de ce mécanisme que des études ont montré que la dose de la toxine peut être mortelle si elle est inoculée à de petits rongeurs. Heureusement, chez l'homme, il ne provoque qu'une irritation modérée.

On le voit, le plus grand amphibien urodèle d'Europe, en plus d'avoir mérité ce titre, présente un mécanisme de défense ancestral exceptionnel chez les vertébrés.

Dans tous les cas, ce mécanisme de défense est la dernière ligne entre la vie et la mort du gallipat, mais pas le seul. Sa coloration dorsale brunâtre avec des noyaux noirs remplit une fonction cryptique, puisque permet de passer inaperçu sur les fonds boueux des étangs et des cours d'eau.

Un animal fascinant qu'il faut préserver

L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) estime que cette espèce est dans la catégorie « Quasi menacée » (NT), car ses populations seraient en déclin, bien que ce chiffre soit inférieur à 30 %.

Certains des facteurs qui menacent le gallipat sont la destruction de l'habitat, l'introduction d'espèces envahissantes et le changement climatique. Il est de notre devoir en tant qu'espèce de préserver ces animaux fascinants (et en fait, tous les êtres vivants), car ils font partie de la faune mondiale.

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