5 curiosités du quetzal, l'oiseau national du Guatemala

Le quetzal est un oiseau énigmatique aux couleurs vives qui protège diverses curiosités sur sa biologie. Il vit dans les jungles tropicales et les montagnes humides d'Amérique, où il est tenu en haute estime et est même considéré comme l'oiseau national du Guatemala. En fait, plusieurs cultures anciennes de la région la considéraient comme sacrée en raison de son apparence mystique.

Le nom scientifique du quetzal guatém altèque est Pharomachrus mocinno. Il appartient à la famille des Trogonidae, qui se caractérise par la présence d'oiseaux au corps compact et colorés, tels que les trogons. Continuez à lire cet espace et découvrez d'autres curiosités sur le quetzal.

Comment sont les quetzals ?

Le quetzal est un oiseau de taille moyenne mesurant environ 38 centimètres de long. En plus de cela, il a une queue qui peut mesurer jusqu'à 60 centimètres. En outre, il présente un plumage vert voyant et irisé, avec des plumes ventrales rouges et quelques reflets dorés, bleus et violets.

Comme si cela ne suffisait pas, le quetzal arbore quelques plumes en forme de crête qui dépassent de sa tête et lui donnent un aspect élégant. Cependant, les femelles de l'espèce ont tendance à avoir des couleurs plus foncées et moins brillantes, mais leur plumage est toujours plus voyant que celui des autres oiseaux locaux.

Des faits peu connus sur le quetzal

Bien que le quetzal soit un oiseau bien connu et étudié pour son apparence, il recèle encore diverses curiosités quant à sa biologie. Ici, nous mentionnons les faits moins connus sur cette espèce.

1. Il existe plusieurs types de quetzal

Au début, le terme quetzal était utilisé pour identifier l'espèce guatém altèque. Cependant, il est actuellement utilisé pour nommer tous les spécimens regroupés sous le genre Pharomachrus. Les quetzals actuellement connus sont les suivants :

  • Quetzal guatém altèque (Pharomachrus mocinno).
  • Quetzal huppé (Pharomachrus antisianus).
  • Quetzal à tête dorée (Pharomachrus auriceps).
  • Quetzal fulgide ou doré (Pharomachrus fulgidus).
  • Quetzal à queue noire (Pharomachrus pavoninus).

2. Son alimentation naturelle l'empoisonne

Le régime alimentaire du quetzal est basé sur la consommation de divers fruits, plantes et insectes qui contiennent différentes quantités de fer. Bien que ce métal soit généralement indispensable à la nutrition animale, il est toxique chez cet oiseau car il est incapable de le métaboliser correctement.

L'accumulation de fer dans le corps des oiseaux provoque plusieurs maladies potentiellement mortelles. Pour cette raison, le quetzal a développé un comportement inhabituel qui lui permet d'échapper à ladite intoxication. Cela consiste à boire l'eau qui s'accumule dans les plantes épiphytes, telles que les broméliacées et les orchidées, qui fournissent des acides tanniques qui interfèrent avec l'absorption du fer.

3. Il est très difficile de se reproduire en captivité

Le quetzal est l'une des espèces d'oiseaux les plus difficiles à élever en captivité, car les plantes qui le détoxifient ne survivent généralement pas en dehors de leurs conditions naturelles. Dans certains cas, les gens ont essayé de donner de l'acide tannique comme supplément pour neutraliser le fer dans leur alimentation, mais cette méthode ne semble toujours pas très efficace.

4. Leurs plumes étaient utilisées pour les cérémonies dans les cultures anciennes

En Amérique, les cultures aztèque et maya utilisaient des plumes de quetzal pour fabriquer des coiffes, des bannières et différents vêtements sacerdotaux.C'est parce qu'ils les considéraient comme un symbole sacré, c'est pourquoi ils étaient utilisés dans les cérémonies et comme signe distinctif des classes supérieures.

Contrairement à ce que l'on peut deviner, ces cultures croyaient que tuer un quetzal était un crime impardonnable. Pour cette raison, on pense qu'ils ont profité de la saison de mue pour obtenir les plumes nécessaires sans trop endommager les spécimens.

5. Il est classé comme espèce quasi menacée

Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, le quetzal guatém altèque est classé comme une espèce quasi menacée. Cependant, leurs populations ont montré un déclin constant ces dernières années, ce qui est un signe avant-coureur de leur lignée.

Le problème avec cet oiseau est qu'il dépend beaucoup de son habitat pour survivre, donc tout changement ou perturbation affecte trop sa population. Comme si cela ne suffisait pas, l'élevage en captivité n'est toujours pas viable pour sa conservation.

Comme vous pouvez le voir, le quetzal est un bel oiseau qui garde plusieurs secrets et curiosités. S'il est vrai qu'il reste encore quelques inconnues sur sa biologie, ce que l'on sait actuellement suffit à le classer comme une espèce merveilleuse.

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