6 gardes tués pour avoir protégé des gorilles

Il y a encore des gens qui meurent pour protéger les gorilles et autres animaux sauvages de la planète. Malheureusement, c'est quelque chose qui a continué à se produire au 21e siècle. A cette occasion nous partageons une histoire douloureuse survenue en 2018 dans le mythique Parc National des Virunga, la plus ancienne aire protégée d'Afrique.

C'était environ cinq rangers et un chauffeur, qui ont été tués dans une embuscade pour avoir protégé des gorilles de montagne. Ce sont les primates légendaires qui vivent dans les forêts impénétrables du Congo, de l'Ouganda et du Rwanda. Les primates comme eux ont été les stars de films et de multiples études, et ils font partie des populations sauvages les plus intéressantes et les plus reculées au monde.

Les gardiens des Virunga ont été créés lorsque cette zone a été déclarée parc. Mais ce n'est qu'à l'arrivée de Dian Fossey que les patrouilles anti-braconniers ont commencé à être vraiment efficaces, ce qui en faisait une activité à risque pour leurs protagonistes.

Virunga : dangereux pour les défenseurs des animaux

La vérité est que dans ce parc national mythique, ce n'était pas la première fois qu'un terrible acte criminel comme celui-ci se produisait. Au cours des 24 dernières années, plus de 170 rangers, autres militants et employés ont été tués. Le cas le plus connu est probablement celui de la primatologue Dian Fossey, qui a été retrouvée morte dans sa tente avec une blessure à la machette.

En août 2017, cinq gardes ont été tués par la milice. Dans ce cas, nous parlons d'une embuscade préméditée dirigée exclusivement contre les travailleurs de ce parc naturel. Ces hommes se consacraient à la protection des gorilles et d'autres espèces animales dans l'espace.

Les gardiens ont toujours été pleinement conscients que leur travail peut mettre fin à leur vie, mais malgré cela, ils sont souvent attachés à la cause. Tout cela parce qu'ils préfèrent protéger les gorilles et le paradis naturel qui les abrite. Le parc a un impact énorme sur la richesse et l'avenir de la région, c'est pourquoi ils sont considérés comme de véritables héros par les habitants.

Cette énorme prise de conscience serait impossible sans le travail de Dian Fossey : beaucoup des rangers qui travaillent actuellement sont des fils de braconniers et de chasseurs, qui chassaient les gorilles et autres animaux comme les chimpanzés, pour les revendre au marché noir. Mais aujourd'hui, avec des alternatives éthiques, les enfants de braconniers ou d'éleveurs n'hésitent pas à se battre pour défendre leur trésor national.

Le danger des Virunga : braconniers, guerres et coltan

Bien que le braconnage soit l'une des principales causes des problèmes du parc, il faut rappeler que les volcans inactifs des Virunga sont proches de l'une des guerres les plus sanglantes que l'humanité ait connues.

Les guerres au Congo ont causé des millions de morts et sont postulées comme le conflit de guerre qui a fait le plus de morts depuis la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, ils sont étroitement liés au contrôle des mines de coltan, un minerai utilisé pour fabriquer nos téléphones portables et nos ordinateurs.

Le braconnage est de plus en plus contrôlé dans cette zone naturelle, et dans le cas des gorilles et autres primates, il a été réduit à pratiquement zéro. Malheureusement, c'est toujours un moyen pour la guérilla de se nourrir, à travers la soi-disant viande de brousse.

À l'époque, le porte-parole du parc des Virunga, Joel Malembe, a rapporté que l'incident s'était produit entre Ishasha et Lulimba, près de la frontière avec l'Ouganda. Les groupes d'autodéfense "Mai Mai" étaient soupçonnés d'être à l'origine de l'attaque.

Ces morts n'étaient que la pointe de l'iceberg du conflit guerrier déjà évoqué, qui éloigne les multiples sources de financement du parc naturel.De plus, l'exploitation pétrolière est un autre des dangers que ces forêts ont subis, au point que les entreprises occidentales ont exercé des pressions pour s'approprier des morceaux du parc afin de les exploiter économiquement.

Malheureusement, ces protecteurs sont nécessaires pour protéger la nature africaine. C'est pourquoi nous considérons qu'il est vital d'honorer leur travail et de les remercier d'avoir donné leur vie pour les animaux qui ne pouvaient pas se défendre. Il faut aussi condamner les terribles actes de guerre au Congo qui ont entraîné la mort de ces jeunes gardes.

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