Le changement climatique menace tous les êtres vivants de la planète, y compris les humains. Malheureusement, les effets qu'ils provoquent sur les animaux tels que les oiseaux marins sont encore plus évidents.
Changement climatique et oiseaux marins
Des études récentes révèlent que de nombreux oiseaux marins ne parviennent pas à adapter leur cycle de reproduction aux changements climatiques. Ces changements se produisent chez d'autres espèces, qui ont su s'adapter, comme les proies de ces oiseaux.
En revanche, les scientifiques pensent que les oiseaux marins ne seront pas capables de s'adapter aux changements qui se produiront dans leurs écosystèmes. Ce qui se passe, pour la plupart, c'est que la période d'éclosion des œufs coïncide généralement avec la période d'abondance des proies, mais le nouveau panorama climatique n'a pas modifié les habitudes de ces oiseaux, qui élèvent désormais leurs poussins avec une pénurie de nourriture.
Les oiseaux de mer sont les oiseaux les plus menacés de la planète et leur faible fertilité et leur longévité élevée les rendent encore plus susceptibles d'être affectés par ces changements environnementaux. Cela a produit qu'ils ont dans leurs rangs de nombreux oiseaux en voie de disparition.
Plastiques et oiseaux marins
Mais ce n'est pas le seul problème auquel ces oiseaux sont confrontés, car les oiseaux de mer sont également l'un des groupes d'animaux les plus menacés par la pollution marine des plastiques et autres déchets humains.
Ces oiseaux ont le malheur de confondre les bouchons et autres éléments artificiels avec de la nourriture, ce qui les fait paraître morts par dizaines, avec le jabot et le reste du système digestif plein de plastique.
Les données manipulées par la communauté scientifique sont préoccupantes : On estime que d'ici 2050, 99% des oiseaux marins auront du plastique logé dans leur système digestif. Les données contrastent avec celles utilisées en 1960, lorsque seul le plastique n'apparaissait que dans 5 % des autopsies pratiquées.
Cette ingestion n'est pas anodine, car en plus de la toxicité possible, ces oiseaux souffrent d'obstructions intestinales, qui entraînent une perte de poids et la mort. Chez certains oiseaux marins, jusqu'à 200 morceaux de plastique ont été retrouvés par spécimen, ce qui met la communauté scientifique internationale en alerte,car on estime que les plastiques dans les océans tuent 1,5 million d'animaux par an.
L'albatros, l'un des oiseaux marins les plus touchés
De toutes les espèces d'oiseaux marins confrontées aux marées plastiques et au changement climatique, l'albatros est l'une des espèces les plus touchées. Cette famille d'oiseaux monogames Ce sont de grands oiseaux marins, de longs cycles biologiques et de grandes migrations, ce qui en fait des espèces peu adaptables.
De plus, leur alimentation est basée sur krill, poissons et calmars, tous touchés par la pollution plastique, donc les albatros ne peuvent pas simplement confondre le plastique avec de la nourriture - leur propre nourriture contient du plastique.
Ces espèces d'oiseaux marins nous donnent une idée de la manière dont les activités humaines affectent les écosystèmes lointains : Les albatros sont des oiseaux coloniaux, et ils nichent dans des zones reculées et isolées, loin de l'activité humaine. Pourtant, le plastique a fini par atteindre leurs estomacs, dans des endroits où il ne devrait guère y avoir de pollution.
La production de plastique a augmenté de façon exponentielle ces dernières années : bien qu'utile, le plastique est très polluant et ne disparaît pas facilement. Et le pire de tout, c'est que l'on constate que le recyclage n'atteint pas tout à fait la population et, s'il y parvient, il continue d'être très inefficace.
Cela incite de plus en plus d'écologistes, de scientifiques et de protecteurs d'animaux à envisager l'avenir du plastique. Beaucoup sont clairs sur le fait que le recyclage n'est pas la solution; Il faut opter pour des emballages en carton, en verre ou en tissu, et renoncer aux emballages plastiques : un sac d'un supermarché espagnol peut finir dans l'estomac d'une tortue caouanne.