Les conséquences d'une crise alimentaire

La protection de la santé humaine à chaque étape du processus de production alimentaire est une priorité de la santé publique et de l'économie de tout pays. C'est pourquoi il est si important d'éviter les conséquences d'une crise alimentaire, qui sont souvent négatives.

Qu'est-ce qu'une crise alimentaire ? Comment est-il traité ?

Une crise alimentaire signifie que, dans un pays, un produit alimentaire est détecté qui pose un problème pour la santé de ses citoyens. Face à cette situation, les réseaux d'alerte sont sollicités pour transmettre rapidement l'information à ce sujet. Celui-ci décidera des actions à mener à court, moyen et long terme.

Procédure d'action face à une crise

En cas de crise alimentaire, les étapes à suivre sont les suivantes :

  • Premièrement, les autorités sanitaires devront l'identifier comme tel, afin de confirmer son existence.
  • La prochaine étape sera le classer, par exemple, en fonction du risque pour la santé publique ou de son étendue géographique.
  • Ensuite, il y aura le gérer et le communiquer.

En tout temps, la transparence et la fluidité absolue dans l'échange d'informations sont recommandées.

Conséquences d'une crise alimentaire

En très peu d'années, la sécurité alimentaire a pris une place prépondérante dans les pays développés. Et c'est devenu le grand cauchemar des pays exportateurs de denrées alimentaires.

Elle conditionne la production et le commerce international des denrées alimentaires, détermine la compétitivité du secteur primaire et influence la demande des consommateurs.

Source : https://elpais.com/

Les crises alimentaires modifient les habitudes de consommation et augmentent l'insécurité alimentaire et la méfiance. Son impact, en général, découle de l'état d'alarme sociale publique qui est généré, souvent en raison d'une mauvaise communication et d'une désinformation.

Impact sur le secteur agroalimentaire

Toute crise alimentaire aura son reflet immédiat dans le secteur agroalimentaire et influencera son évolution. La méfiance des consommateurs affecte directement la relation offre-demande et régule le fonctionnement du marché.

Si une alarme est déclenchée autour d'un type de viande spécifique, comme le bœuf, la tendance sera à la réduction de sa consommation. En revanche, les ventes d'autres viandes vont augmenter, voire d'autres sources de protéines comme le poisson ou les « viandes végétaliennes ». Notamment dans toutes les régions du monde, une crise alimentaire n'a pas les mêmes conséquences.

Après la crise de la « vache folle », certains pays du monde touchés par la faim ont demandé la viande que l'Union européenne s'apprêtait à détruire.

Les conséquences d'une crise alimentaire : l'alarme publique

Depuis fin août, nous sommes plongés dans une épidémie de listériose due à la consommation de viande hachée. Plus de 10 jours se sont écoulés depuis le premier décès et il y a eu des gros titres à ce sujet, certains d'entre eux assez grotesques. Bien qu'il s'agisse d'un problème de santé particulièrement important, la façon dont il est traité dans les médias et les réseaux sociaux n'est pas adéquate.

L'état d'alerte des citoyens est contaminé par la mauvaise utilisation des technologies de la communication. Les médias ont trouvé dans les crises alimentaires un terrain idéal pour faire la Une. Ceci, ajouté à l'ignorance générale des vrais risques pour la santé, crée des situations artificielles qui ont peu à voir avec la réalité.

Nous ne pouvons pas laisser l'urgent prendre la place de l'important. Et ce n'est pas parce que cette épidémie est une nouvelle que c'est la seule crise alimentaire à laquelle nous devons prêter attention.

Dans des situations de cette gravité, vous devez vous adresser aux autorités compétentes, qui sont celles qui disposent des informations appropriées.. Vous devez rester discret et suivre attentivement les instructions pour éviter que l'épidémie ne se propage ou que de nouveaux risques n'apparaissent. Et ne prenez jamais de décisions drastiques et arrêtez de consommer un aliment pour toujours pour les mauvaises raisons. Car les perdants au final sont toujours les mêmes : l'agriculteur et le consommateur.

Source de l'image principale | https://www.cdc.gov

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