Dans le Mékong, au Cambodge, une raie manta de 300 kilos, trouvée sur les rives de l'île fluviale de Koh Preah, a été relâchée pour jouir de sa liberté. Accompagnés de biologistes, les pêcheurs de la région ont soutenu la mission. Lorsque le spécimen a été aperçu, ils ont informé Zeb Hogan, un docteur en biologie.
Bien que les raies manta de cette espèce, Urogymnus polylepis, aient un pic très venimeux au contact de la peau, elles ne constituent pas une menace pour l'homme. De plus, les habitants le considèrent comme une protéine et, soit dit en passant, assez bon marché, de sorte que de nombreux plats locaux le considèrent comme la principale protéine.
Que s'est-il passé après la libération de la raie manta ?
Au départ, ils voulaient connaître le poids réel de ce gigantesque animal. Pour cela il a fallu apporter trois échelles industrielles. Cela a été rendu possible par le Dr Hogan et son groupe de chercheurs dans le cadre du projet Wonders of the Mekong. Il était nécessaire de placer une bâche sous l'animal pour faciliter le processus.
" Le fait que le plus gros poisson d'eau douce du monde ait été pêché dans le Mékong est remarquable" , s'étonne le spécialiste. "Il s'agit d'une région densément peuplée, et la rivière fait face à de nombreux défis, dont beaucoup de pêche" , a déclaré le spécialiste Zeb Hogan, qui depuis de nombreuses années était à la recherche du plus gros poisson d'eau douce du monde.
Avec la vérification du poids et ainsi de suite, ils ont également confirmé que le spécimen était une femelle. Après tout ce processus, ils l'ont relâchée dans les eaux du fleuve Mékong.Bien qu'il n'y ait pas d'eaux cristallines sur le site, c'était excitant de voir les vagues sur leur passage, si libres, si imposantes dans leur habitat. C'est ainsi qu'il a été enregistré sur vidéo.
Écloserie de raies manta naturelles
Bien qu'il s'agisse d'une région où les taux de pêche sont élevés et d'être l'une des protéines les plus consommées, les pêcheurs affirment avoir vu plus de spécimens de tailles similaires dans les eaux du Mékong. Ainsi, le Dr Hogan et ses collaborateurs pensent qu'il doit y avoir "un site de reproduction important" pour les raies manta géantes.
C'est impressionnant comme la nature s'impose malgré tout obstacle ou pression humaine qui tente d'y mettre fin.
