Le macareux moine est un petit oiseau au bec large qui conserve diverses curiosités sur sa biologie. En plus de présenter une coloration colorée avec des motifs énigmatiques, il a certains comportements inhabituels et intéressants qui attirent l'attention des ornithologues.
Le nom scientifique de cette espèce est Fratercula arctica. Il appartient à la famille des Alcidae, un groupe d'oiseaux marins qui se caractérisent par leur apparence un peu pingouin. Continuez à lire cet espace et découvrez plus de curiosités sur cet animal particulier.
Comment est le macareux moine ?
Le macareux moine mesure environ 29 centimètres de long, 20 centimètres de haut et une envergure pouvant atteindre 63 centimètres de long. Bien qu'il s'agisse d'un oiseau de taille moyenne, ses ailes sont courtes et son corps est légèrement plus large que la moyenne.
Comme si cela ne suffisait pas, le plumage de cette espèce présente un motif blanc sur le ventre et noir sur le dos, tandis que ses extrémités (bec et pattes) sont orangées. Cette coloration lui donne un aspect saisissant dans son environnement naturel, ce qui en a fait l'un des oiseaux les plus recherchés par les ornithologues amateurs.
L'une des caractéristiques les plus intéressantes du macareux moine est le motif de couleur particulier que l'on voit sur son visage. Il s'agit d'une zone grise en forme de losange qui s'étend autour de l'œil et s'arrête au niveau du bec et du cou. Parce que cette section ne couvre pas tout son crâne, la coloration donne l'impression que son bec est plus large que sa tête. Une illusion d'optique particulière et curieuse.

S'il est vrai que l'apparence du macareux moine est sa caractéristique la plus frappante, ce n'est qu'une des différentes curiosités qui existent à propos de l'espèce. Voici quelques-uns des faits peu connus sur cet oiseau étonnant.
1. La largeur du pic change de façon saisonnière
Comme les autres oiseaux, les macareux moines changent leurs caractéristiques physiques lorsqu'ils sont en période de reproduction. Dans leur cas, les traits du visage sont accentués, le plumage de la face devient dense et les couleurs du bec deviennent plus vives.
Cependant, à la fin de leur saison de reproduction, ces caractéristiques retrouvent leur forme d'origine. Le plumage tombe partiellement et son visage semble moins large. Cela provoque un changement radical sur son visage et son bec semble devenir plus petit.
2. On ne les voit sur les côtes qu'en période de reproduction
L'une des curiosités les plus intéressantes du macareux moine est qu'il ne se trouve sur les côtes qu'en période de reproduction. Il passe les saisons d'automne et d'hiver en pleine mer, tandis qu'au printemps et en été, il retourne sur terre pour se reproduire.
En fait, beaucoup d'informations sont inconnues sur ce que fait cette espèce pendant l'hiver, car il est difficile de la trouver dans l'océan Atlantique. On pense qu'il pourrait résider dans des îles inconnues, mais il n'y a toujours pas suffisamment de preuves pour confirmer ou infirmer l'hypothèse.
3. Ils ont une cour amoureuse
Le Macareux moine est un oiseau monogame qui a tendance à utiliser diverses tactiques de parade nuptiale pour conquérir son compagnon. Parmi eux, le choc des becs (billing) et la nage à deux se distinguent, ce qui est très similaire aux vols de toilettage et de nuptial d'autres types d'oiseaux.

4. Ils ne pondent qu'un œuf par an
Cette espèce se caractérise par la ponte d'un seul œuf à chaque saison de reproduction. Bien sûr, il existe quelques spécimens qui pourraient pondre à deux, mais ces cas sont presque toujours générés par la ponte d'une deuxième femelle. L'incubation dure environ 39 jours et les parents se relaient pour défendre leur nid.
5. Ils peuvent contenir plus de 12 poissons dans leur bec
Le Macareux moine se nourrit de différents petits poissons comme les lançons et les sprats, il n'est donc pas difficile de croire qu'il peut en attraper plus de 12 dans son bec. Cependant, ce qui est intéressant, ce n'est pas la quantité, mais plutôt qu'il est capable de capturer un par un sans les laisser s'échapper. Il y parvient grâce au fait que sa langue a certaines rainures qui retiennent sa proie.
Comme vous pouvez le voir, le macareux moine est une espèce qui conserve diverses curiosités sur sa biologie. Bien qu'il existe de nombreux passionnés et fans de ce spécimen, les ornithologues ont beaucoup de difficultés à l'étudier. Il ne reste donc plus qu'à attendre de futures recherches pour révéler les inconnues qu'il garde encore derrière ses plumes.