Le chat sauvage écossais est l'un des derniers membres de la faune britannique. Là, tout au long des siècles, on a pu trouver de petits et de grands animaux.
Cependant, à l'heure actuelle, la faune de ces écosystèmes a été réduite en termes de diversité animale. Par conséquent, nous vous montrons ici des informations sur la situation actuelle et les plans de rétablissement d'un mammifère spécifique d'un grand intérêt : le chat sauvage écossais.
Scottish Wildcat Recovery Plan
La Grande-Bretagne, plus précisément l'Écosse, est la patrie du chat sauvage écossais.Ce félin fait partie d'un plan de rétablissement, puisqu'il est en danger critique. Le plan de relance a été appelé Breed and release. Grâce à lui, le premier centre d'élevage et de conservation de chats sauvages verra le jour dans les Highlands écossais.
Malgré d'autres centres de récupération, celui-ci se concentrera uniquement sur les chats sauvages écossais. L'objectif est de libérer des individus à long terme dans différentes parties de l'Ecosse. La création du centre est la dernière tentative faite pour la préservation de cette espèce, car elle est considérée comme au bord de l'extinction, avec seulement entre 20 et 200 individus vivants.
Cette situation extrême a résulté de différents facteurs comme la perte d'habitat ou l'apparition de maladies. Heureusement, une portée de chats sauvages écossais est déjà née, donnant de l'espoir.
Ce qu'il faut savoir sur le chat sauvage écossais
Le chat sauvage écossais répond au nom scientifique de Felis silvestris silvestris. Cet animal, également appelé Felis silvestris grampia, est typique des Highlands d'Ecosse. Aujourd'hui, la présence de ce félin est vouée à disparaître. Cependant, dans le passé, on le trouvait dans toute la Grande-Bretagne.
Les humains sont les principaux responsables de ce fait, puisqu'ils ont persécuté et chassé cette espèce pendant des siècles. De même, d'autres facteurs pertinents pour la diminution de leur population ont été la perte d'habitat et l'hybridation.
Observé par un œil non averti, cet animal peut être confondu avec un chat domestique. Cependant, la réalité ne pourrait pas être plus contraire, car ce sont des animaux très différents. Voici quelques-uns des traits qui permettent de différencier les chats sauvages écossais des chats domestiques :
- Ces félins peuvent atteindre deux fois la taille d'un chat domestique.
- Ils ont leur propre motif rayé qui les distingue des autres espèces.
- Leur fourrure est plus épaisse, accompagnée d'une queue plus large.
- Ils évitent les humains et même les détestent.
Techniques de rétablissement des espèces menacées
Ensuite, nous vous montrons quelques-unes des stratégies suivies dans les plans de relance comme celle que nous avons nommée précédemment. Les plus utilisés sont les suivants :
Élevage en captivité
L'élevage en captivité est l'une des approches les plus appréciées. De cette façon, le nombre de jeunes qui naissent et combien sont relâchés dans la nature peut être contrôlé.
C'est aussi un moyen de réduire la transmission des maladies et d'aider à leur survie. Cette technique implique un grand contrôle de la situation de l'espèce à petite échelle, mais c'est aussi une responsabilité, puisqu'il faut savoir quand relâcher les individus et maximiser leurs chances de survie dans la nature.
Suivi dans la nature
Parmi les stratégies suivies figure le suivi des personnes libérées. Pour ce faire, ils implantent un localisateur GPS, généralement intégré à un collier.
Ainsi, ils peuvent suivre vos mouvements et étudier votre comportement. De plus, les colliers GPS sont généralement accompagnés de caméras qui enregistrent les événements. Cependant, les caméras peuvent également être placées à des points stratégiques dans la nature (piégeage photo). Le but est de pouvoir soigner les animaux en essayant de les déranger le moins possible.
Éviter l'hybridation avec le chat domestique
L'un des défis auxquels est confronté ce programme particulier est la préservation du génome du chat sauvage écossais. Il semble que les hybridations avec des chats domestiques aient sévèrement altéré leur patrimoine génétique.
Il est donc nécessaire d'étudier le génome des populations sauvages suivies.De cette façon, il sera possible d'élargir l'information et de favoriser l'augmentation de la diversité de la population. On ne sait pas encore comment l'hybridation l'a affecté, mais il est considéré comme le plus grand risque de tous. Pour cette raison, parmi les techniques de récupération proposées, on peut trouver l'évitement.
Sensibiliser la population
Un autre aspect important est d'éduquer la population afin qu'elle sache quoi faire si elle trouve un chat écossais. Dans la plupart des cas, ce sont des animaux insaisissables qui ne voudront pas s'approcher.
Cependant, les gens peuvent les prendre pour des chats domestiques et essayer de les capturer, les faisant fuir. Ainsi, le message selon lequel le chat sauvage écossais fait partie du patrimoine culturel est promu.
Tout au long de l'histoire, il a fait partie de l'héraldique du clan. De même, il a également joué un rôle dans la mythologie britannique, car ces chats étaient décrits comme des chasseurs audacieux et féroces.
Au bord de la disparition
Les stratégies de rétablissement d'une espèce sont mises en œuvre lorsque le nombre d'individus de la population à l'état sauvage est dans une phase critique. C'est le cas du chat sauvage écossais, dont la population a été drastiquement réduite.
Grâce à ces projets, la disparition définitive de ces espèces peut être évitée. En Espagne, l'un des plans de rétablissement les plus réussis concernant ce problème a été celui du lynx ibérique.