Comment se passe la copropriété des animaux ?

La copropriété d'animaux est une figure juridique relativement nouvelle, qui a pris une grande importance dans les affaires de divorce. Mais son concept juridique va au-delà du fameux et plaisant : "qui a le chien ?"

Ensuite, nous expliquerons les principaux cas d'application de la copropriété des animaux et comment se produit spécifiquement la copropriété des animaux après la séparation d'un couple.

Régime juridique de la copropriété des animaux

Traditionnellement, les lois, et donc leurs mandataires, ont traité les animaux comme des biens pouvant faire l'objet d'une copropriété.En d'autres termes, plusieurs personnes peuvent être détentrices ou propriétaires d'un même animal ; Pour cette raison, il est possible de parler de copropriété d'animaux dans le domaine juridique.

Les aspects juridiques de la copropriété des animaux sont toujours guidés par le régime juridique de la communauté de biens, établi dans le Code civil espagnol. En général, ces réglementations ne s'appliquent que lorsqu'il est nécessaire d'engager une action en justice en raison de l'absence d'accord entre les parties qui partagent la propriété de l'animal.

Ces conflits sont assez fréquents dans l'acquisition partagée de chevaux dédiés aux sports et aux compétitions. Et pour éviter d'en arriver là, il est conseillé que les copropriétaires passent toujours un contrat avant d'acquérir conjointement l'animal.

Le corps du document doit détailler de manière claire et objective les conditions de copropriété et les obligations de chaque copropriétaire, afin d'éviter de futurs litiges.

Considérations sur la copropriété des animaux

La première chose à préciser est que les membres de la communauté, dans le cas d'une copropriété d'animaux, sont appelés quotas. Les quotités sont essentielles pour déterminer ce qui correspond à chaque copropriétaire en cas de résiliation de la convention. Et ils permettent également de réguler les responsabilités de chaque propriétaire dans l'entretien de l'animal.

De même, il est généralement présumé que la participation de chaque copropriétaire à la propriété de l'animal sera identique. Si ce n'est pas le cas, les proportions correspondant à chaque propriétaire doivent être reflétées dans le contrat, ainsi que leurs obligations et droits différenciés.

Concernant les droits et obligations, le Code civil détermine en règle générale la décision de la majorité des copropriétaires. Il prévoit également le droit de chaque propriétaire de confier sa responsabilité de la gestion de l'animal à un administrateur.

En cas de mésentente entre les copropriétaires ou si des déterminations incohérentes ou arbitraires sont approuvées selon l'accord préalablement établi, chaque copropriétaire a le droit d'intenter des actions en justice pour renoncer à l'accord et recevoir une indemnité proportionnelle à sa part en copropriété.

Copropriété des animaux en cas de divorce

Actuellement, il existe une histoire de divorces dans lesquels la garde conjointe des animaux de compagnie a été déterminée, les comprenant comme des membres de la famille et non comme des biens pouvant être partagés entre les parties.

En effet, de plus en plus de couples décident de rédiger un accord réglementaire qui couvre leurs animaux de compagnie au moment de formaliser leur séparation. Dans ce document, les responsabilités et les droits de chaque partie sont détaillés afin de garantir que l'animal reçoive les soins appropriés.

Évidemment, ce type de réglementation détaille également la répartition des dépenses entre l'alimentation animale, l'hygiène, le bien-être et la médecine préventive. Autrement dit, les dépenses de base.

Les règles de garde partagée sont également établies afin que la fin du lien affectif n'affecte pas le droit de chaque propriétaire de profiter de la compagnie de son meilleur ami.

En ce sens, il est recommandé aux propriétaires de convenir à l'avance de la manière dont ils partageront le temps avec leurs animaux de compagnie pendant les jours de semaine et les week-ends, ou si un point de rencontre sera adopté pour la collecte et la livraison de l'animal, entre autres questions pratiques qui évitent de futurs problèmes entre les parties.

Tous ces enjeux sont innovants dans le domaine juridique, car l'animal n'est plus appréhendé à travers une notion matérielle (de bien), pour le placer dans une position similaire à celle des enfants lors d'un divorce.En plus d'offrir un traitement plus digne à l'animal, cela pourrait être un pas de plus vers la reconnaissance des droits des animaux.

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