Les réseaux sociaux changent notre perception des animaux

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Anonim

Il ne fait aucun doute que nous vivons sur une planète globalisée et en communication permanente. Internet permet aux utilisateurs de partager, d'acquérir des connaissances et même de gagner leur vie. Nous vivons à l'ère de l'information, mais savez-vous comment les animaux et les réseaux sociaux interagissent ?

Malgré les multiples bienfaits que rapportent les médias en ligne sur la population générale, nous devons tenir compte de certaines considérations lorsque nous exposons nos animaux de compagnie à ce monde ou lorsque nous recherchons des informations fiables sur le règne animal.

À propos d'Internet et de son expansion

Ce n'est une surprise pour personne que les médias sociaux soient à la hausse. Nous vous présentons tout de même certaines données pour relativiser sa réelle importance :

  • En 2019, on estimait que 4,54 milliards de personnes avaient accès à Internet, soit 59% de la population mondiale.
  • Instagram compte aujourd'hui 1 milliard d'utilisateurs actifs.
  • La plateforme Facebook a enregistré un total de 2,32 milliards d'utilisateurs à travers le monde.

Comme on le voit, nous sommes face à des chiffres astronomiques. Diverses études montrent comment cette activité se traduit dans le monde des soins aux animaux.

Par exemple, le taux de recherche de 80 % des termes analysés en termes de soins aux animaux (animalerie, chiens, nourriture pour chiens, par exemple) a considérablement augmenté ces quatre dernières années. Par curiosité, "animal store" est le plus recherché de tous ceux analysés.

D'autre part, la présence de pages animalières sur les réseaux sociaux est également en hausse. On estime qu'il existe plus de 100 000 liens actifs vers certains portails du monde des animaux de compagnie.

Toutes ces données tentent de souligner l'importance des animaux de compagnie à l'ère de l'information. Non seulement ils sont présents dans d'adorables photos et vidéos, mais en plus les gardiens sont constamment à la recherche d'informations pour améliorer l'existence de leurs animaux.

Animaux et réseaux sociaux : ombres et lumières

Selon diverses études scientifiques, les réseaux sociaux peuvent altérer notre perception du monde animal. Cette affirmation dépend beaucoup du contexte et de la strate de population analysée.

Par exemple, lors de la présentation à différents participants de deux histoires concernant les primates (une en faveur du maintien des singes en captivité et une contre), les résultats ont été très différents. Il faut noter que l'image qui accompagnait l'article était la même dans les deux cas :

  • Les participants exposés à des nouvelles négatives ont attribué des niveaux de stress plus élevés à l'animal sur l'image.
  • Les nouvelles négatives ont encouragé une discussion dans la zone de commentaires, où des "chambres d'écho" ont été produites dans lesquelles presque tous les membres avaient une opinion similaire.
  • Les nouvelles montrant une attitude positive envers l'élevage de singes comme animaux de compagnie ont suscité plus de suspicion parmi les lecteurs.
  • En général, les participants se sont montrés moins loquaces au sujet du bien-être animal sur les réseaux sociaux que sur les réseaux non sociaux.

Ainsi, on peut voir que la réponse des internautes à une même image dépend largement du contexte qui est proposé. Cela peut, en quelque sorte, adoucir ou augmenter le niveau de conscience et de réflexion critique sur le monde animal.

Réseaux sociaux et éducation

En plus de ces résultats, d'autres enquêtes ont étudié l'impact de la présence d'animaux dans les réseaux sociaux et les médias éducatifs sur les enfants.

L'existence de dessins, d'imitations et d'interprétations de divers êtres vivants était considérée comme quelque chose de négatif pour la sensibilisation des enfants à la nature et aux écosystèmes. Ce serait parce que les enfants associeraient la nature à une vision biaisée, mais rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.

Ces études ont montré, par exemple, que la présence de figures animales anthropomorphes (interprétées d'un point de vue humain) dans le matériel pédagogique n'affecte en rien le niveau de compréhension des êtres vivants par les enfants.

Ceux qui ont été exposés à des informations sur le monde naturel en sont sortis avec plus de connaissances, quels que soient les figures anthropomorphes, les dessins et le matériel accompagnant le contenu informatif exposé. Tant que l'information est fiable, la connaissance est assurée.

Une question de nuances

Comme nous l'avons vu, l'interaction entre les animaux et les réseaux sociaux dans la culture humaine est au mieux complexe. Par exemple, les enfants ne semblent pas être affectés par la présence de matériel pédagogique transformé d'un point de vue pleinement humain.

D'autre part, des études suggèrent qu'en fonction de la source et de l'information on peut attribuer des caractéristiques différentes aux mêmes images d'animaux, modulant le niveau de débat selon le portail où l'on se trouve.