Le Costa Rica devient le premier pays au monde à fermer les zoos et à interdire la chasse sportive

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Anonim

Le Costa Rica n'est pas un très grand pays, avec beaucoup d'extension, mais il se rattrape avec une grande biodiversité. Ses forêts, très riches en flore et en faune, abritent plus de 500 000 organismes qui représentent près de 5 % de toutes les espèces répertoriées sur la planète Terre. Cependant, pour soigner les animaux, ils ont lancé l'interdiction de la chasse et la fermeture des zoos, des mesures très strictes qui deviennent un exemple.

Le changement était possible. Il y avait de nombreux animaux en cage dans différents zoos du pays. Mais le gouvernement a annoncé des plans et des projets de fermeture des zoos, libérant les animaux de leur captivité.Un exemple clair d'êtres qui souffrent de cette captivité est l'ours polaire, qui habitait un zoo de Mendoza dans de mauvaises conditions.

Le moment où les zoos ont fermé

Les fermetures ont commencé après la fin du contrat du gouvernement avec l'organisation qui gère les zoos. Les installations qui abritaient des animaux en captivité, le zoo Simón Bolívar et le centre de conservation de Santa Ana, ont été transformées en parcs et jardins urbains où certains animaux vivent en liberté.

Concernant les oiseaux, mammifères, reptiles et insectes qui se trouvaient dans les zoos, le gouvernement a accueilli favorablement les propositions visant à trouver des lieux adaptés. La grande majorité de ces animaux vivent désormais dans les vastes réserves forestières du pays, les moins adaptés pour être relâchés dans des sanctuaires fauniques et des centres de sauvetage.

Cette décision gouvernementale s'est accompagnée d'une législation appropriée pour protéger les animaux d'une vie en captivité.

Bien que la fermeture des zoos et des animaux en captivité ait été applaudie par certains et rejetée par d'autres, la prise de conscience des citoyens pour protéger la vie des animaux s'est accrue, et continue de le faire dans d'autres régions du monde. Par exemple, l'Inde a interdit l'exploitation des dauphins, rejoignant le Costa Rica, la Hongrie et le Chili. Aux États-Unis, la détention de chimpanzés en captivité était limitée.

Conversion des espaces et plus de vie

Ces décisions du Congrès costaricien ont été adoptées à l'unanimité, et viennent protéger la faune de tout le pays, dont plusieurs espèces de grands félins dont la survie est menacée. Tout chasseur qui enfreint cette loi s'expose à des peines de prison et à de lourdes amendes.

Le plan prévoyait la reconversion des installations des zoos Simón Bolívar et du centre de conservation de Santa Ana, qui abritaient des animaux en captivité, mais qui, après avoir été rénovés, sont devenus des parcs et jardins urbains sans cruauté.

Des chasseurs du monde entier se sont rendus au Costa Rica dans le but de chasser des jaguars, des pumas et des perroquets, entre autres animaux. Dans certains cas, ils chassaient uniquement pour le sport, dans d'autres, pour capturer les jeunes et les vendre comme animaux de compagnie au marché noir. Sans aucun doute, les décisions ont porté un coup dur à leurs activités.

Initiative populaire qui devient un exemple

La protection juridique, qui a eu lieu à partir de 2014, est née de l'initiative des habitants du Costa Rica, qui se mobilisent depuis longtemps pour prendre soin de leurs animaux indigènes. Lors d'une récente campagne, près de 200 000 signatures sont allées au Congrès national. À la suite de ces réformes législatives, les contrevenants risquent jusqu'à quatre mois de prison et des amendes pouvant aller jusqu'à 3 000 $.

Les efforts écologiques du pays sont devenus l'un de ses badges les plus importants dans le monde. Les animaux en captivité et en danger de chasse ont joué un rôle de premier plan dans cette recherche de la protection de la vie.

Panorama actuel, animaux en voie de disparition

Actuellement, chaque année, le nombre d'animaux en danger d'extinction augmente, et nombre de ces espèces disparaissent à cause du changement climatique, de la construction et de la chasse. Les objectifs économiques et la chasse sportive sont les principaux coupables.

Ces avancées au Costa Rica représentent un progrès unique et exemplaire en matière de politiques de protection de l'environnement. En ce sens, en Amérique latine, des mesures sont prises pour protéger la biodiversité et la richesse animale qui augmentent.

Les autorités costariciennes ont garanti des soins adéquats à tous les animaux qui habitent ces espaces transformés, en particulier dans le cas de ceux qui ont toujours été en captivité, et pour cela, elles ont commencé la création de refuges fauniques et de centres de sauvetage avec dans le but de préserver et de réhabiliter la faune indigène, sans affichage public ni exposition à l'anxiété et au stress des animaux.

Nous applaudissons les initiatives comme celle-ci qui célèbrent la vie loin de la m altraitance.