Pollinisateurs animaux et végétaux : une symbiose ancestrale

La fin du printemps approche et avec elle, les symptômes allergiques gênants dont souffrent de nombreuses personnes et animaux de compagnie pendant cette saison disparaissent. Comme on le sait, cette réaction du système immunitaire est produite par l'entrée de pollen dans les voies respiratoires, provoquant un tableau clinique gênant.Bien qu'elles puissent être désagréables, ces petites particules sont utilisées par les insectes pollinisateurs inconsciemment pour perpétuer les écosystèmes.

C'est vrai, le processus de pollinisation est essentiel au fonctionnement du monde tel que nous le connaissons : les plantes sont à la base de la chaîne alimentaire et de la production d'oxygène terrestre, par exemple quelle vie ne serait pas possible sans eux.Nous vous montrons ici comment est née cette ancienne symbiose entre les pollinisateurs et les plantes.

Qu'est-ce que la pollinisation ?

Tout d'abord, il faut délimiter le terme :

La pollinisation est le processus de transfert du pollen des étamines au stigmate ou à la partie réceptive d'une fleur à une autre, produisant une fertilisation et permettant la formation du fruit.

Il existe plusieurs types de méthodes de pollinisation :

  • Plantes anémophiles Ce sont eux qui utilisent le vent pour disperser le pollen dans l'environnement.
  • Les hydrophiles, quant à eux, sont des plantes aquatiques qui ils utilisent l'eau comme principale méthode de dispersion.
  • Enfin nous avons les plantes zoophiles, qui utilisent un vecteur animal comme transmetteur de pollen.

C'est ce dernier type de plantes qui nous intéresse, et nous concentrerons sur elles les lignes suivantes.

Une symbiose ancienne

La relation entre les plantes et les pollinisateurs est un exemple clair de coévolution, puisque les deux composants ont été adaptés de manière évolutive pour maximiser les avantages de l'interaction. Mais comment cette symbiose s'est-elle produite ?

Voici une explication de plusieurs études rassemblées dans cet article de revue :

  • Aux premiers stades de son évolution sur la planète, les archives fossiles ont montré que les plantes étaient pour la plupart anémophiles.
  • Certains groupes d'insectes, au cours de l'ère triasique, ont commencé à passer d'un régime hématophage (consommer du sang) à un régime phytophage, c'est-à-dire se nourrir des parties vivantes des plantes, car ceux-ci étaient disponibles au milieu et le coût d'accès était inférieur.
  • Ce changement fut un coup dur pour les plantes, car la pression exercée par les herbivores sur elles rendait leur survie et leur reproduction extrêmement difficiles.
  • En réponse à cette pression, les plantes ont commencé à produire des composés oléopathiques dérivés de substances secondaires. repousser ou empoisonner leurs agresseurs.
  • Malgré leur efficacité, ces composés étaient énergétiquement coûteux pour les plantes, réduisant leurs chances de rester dans l'environnement et de se reproduire.

Ainsi, il semblait que les plantes étaient dans une impasse : quelle est la meilleure option, se protéger en dépensant de l'énergie qui diminue la survie ou ne pas se défendre et espérer ne pas être attaqué ? À la fin, la sélection naturelle a des réponses pour tout.

Si vous ne pouvez pas les battre, rejoignez-le

Les plantes, au fil des siècles, ont emprunté le chemin évolutif le plus cohérent : s'allier d'une manière ou d'une autre à leurs ennemis et en tirer parti.

A) Oui, la production de nectar a commencé. Celui-ci a une triple fonction :

  • En raison de sa nature sucrée et du fait qu'il provient de structures frappantes telles que des fleurs, il détourne complètement l'attention des petits êtres vivants vers les structures florales, laissant les feuilles et la tige seules. indispensable à la vie de la plante.
  • Il offre une source de nourriture alternative et plus bénéfique pour les insectes : il nourrit plus que les feuilles à plus faible dose.
  • Enfin, même si cela implique un coût énergétique, apporte également un avantage à la plante: si le nectar se trouve dans une zone entourée de pollen, vous pouvez profiter de la visite de l'insecte pour qu'il l'emmène avec lui à la plante suivante et se reproduise.

La coopération est la force

Ce mécanisme évolutif est pour le moins passionnant, car il montre que dans certains cas la nature peut établir des relations symbiotiques alors qu'avant seule la prédation était conçue.

De manière simplifiée, la plante offre une meilleure offre aux insectes pollinisateurs : ne mangez pas mes feuilles, et je vous propose quelque chose d'encore plus nutritif.

Ainsi, voyant les deux composants en bénéficier, les deux ont co-évolué au fil du temps pour maximiser le bénéfice de cette interaction.

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