La nouvelle espèce d'abeille sauvage d'Israël

L'être humain est plongé dans une dure guerre pour sauver la biodiversité des espèces à travers le monde. Parfois, ce combat projette de petits faisceaux de lumière lorsque, par exemple, de nouvelles espèces sont encore en cours de découverte. C'est le cas de l'apparition récente de l'abeille sauvage d'Israël.

Le fait que de nouvelles espèces animales soient encore découvertes aujourd'hui met en évidence le manque de connaissances que les gens ont encore sur la diversité mondiale des espèces. D'un autre côté, des événements comme celui-ci soulignent l'urgence de prendre des mesures strictes qui aident tous les animaux à retrouver leurs habitats perdus.

La découverte de l'abeille sauvage d'Israël

Une équipe internationale de scientifiques a découvert une nouvelle espèce d'abeille qui appartient au genre Lasioglosse. Cette abeille, appelée Lasioglossum dorchini, n'habite qu'un seul endroit sur la planète : la plaine côtière centrale d'Israël.

Cet écosystème a des caractéristiques bien particulières. Elle est constituée de formations sableuses appelées dunes semi-stabilisées, c'est-à-dire dunes qui évoluent partiellement dans le temps. L'habitat se trouve dans le parc national Nahal Alexander, qui a subi un reboisement avec une espèce non indigène en 1960, l'eucalyptus (Eucalyptus camaldulensis).

D'autre part, la flore naturelle du parc est constituée de bosquets de Artemisia monosperma, Balai raetam Oui Éphédra aphylla. Ce sont des plantes bien adaptées à la sécheresse et à la proximité de la mer.

L'étude qui était en cours lors de la découverte de la nouvelle espèce a tenté d'identifier les bénéfices de la restauration écologique sur les différentes populations d'abeilles. C'est alors que, par hasard, le premier spécimen de l'abeille sauvage d'Israël a été découvert.

Caractéristiques de la nouvelle espèce

Les mâles et les femelles atteignent la même taille, environ 6 millimètres, ce qui en fait de très petites abeilles. Les deux animaux sont assez similaires, car les principales différences sont qu'ils ont des rayures de couleur bronze plus larges sur l'abdomen que les mâles. En revanche, les mâles ont des antennes plus longues et plus développées que les femelles.

Chez les deux sexes, le corps offre des reflets verts et bronze avec des marges ambrées. Les pattes sont noires, mais près des tarses des membres postérieurs, elles deviennent brunes. Les mâchoires sont brun foncé et présentent une multitude de poils sensibles ou ketae sur la tête, qui est très allongée.

Il y a encore beaucoup à enquêter sur son mode de vie. Abeilles appartenant au genre Lasioglosseils construisent généralement leurs nids sur le sol ou dans des troncs d'arbres en décomposition, mais on ne sait pas grand-chose d'autre à leur sujet.

Pourquoi la découverte de cette nouvelle abeille est-elle si importante ?

La découverte de la nouvelle espèce d'abeille sauvage d'Israël est une découverte passionnante. Les populations mondiales d'abeilles diminuent à un rythme alarmant et, par conséquent, les cultures qui produisent de la nourriture pour les humains ne sont pas pollinisées. Cela représente une baisse catastrophique de la production.

Généralement, la pollinisation des cultures est réalisée par des colonies d'abeilles domestiques. Cependant, Les abeilles sauvages jouent un rôle décisif dans la pollinisation des cultures et des champs environnants.

Dans toutes les régions du monde, les abeilles indigènes sont le groupe le plus important de pollinisateurs sauvages, c'est pourquoi les chercheurs ont cherché à conserver les écosystèmes habités par les abeilles dans la région côtière d'Israël. Ici, le reboisement d'eucalyptus a fait des ravages sur la dynamique écologique, ainsi qu'une diminution de la diversité locale.

Selon les mots du chercheur principal d'une étude - qui a duré plus de 5 ans jusqu'à la récente découverte - l'apparition de l'abeille a une grande valeur. Leur découverte peut aider à mieux comprendre les communautés d'abeilles, leurs besoins en matière d'habitat et comment ils contribuent à la pollinisation.

Grâce à cette recherche, les dommages causés par le reboisement inconscient avec des espèces non indigènes ont été révélés. Parfois, si les humains agissent sans connaissances scientifiques, ils peuvent faire plus de ravages que de bien avec des tâches apparemment bien intentionnées.

D'autre part, grâce aux efforts de restauration de l'habitat de cet invertébré, il a été découvert que ces projets ont des effets positifs. Dans les zones où une restauration écologique fondée sur des preuves a été effectuée, les populations d'abeilles se rétablissent.

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