L'interaction sociale des chats : quatre faits pour la comprendre

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Anonim

En Europe, le nombre de chats en tant qu'animaux de compagnie dépasse celui des chiens. Fréquemment, la coexistence marquée avec les humains pose le défi de comprendre les félins. Il y a une idée parmi les spécialistes que l'interaction sociale des chats avec les humains est différente de celle avec les chiens.

Malgré cela, selon diverses enquêtes, les gardiens de chats considèrent que les liens affectifs avec leur animal de compagnie sont comparables aux valeurs correspondantes avec les chiens. Pourtant, pour de nombreux gardiens, élucider le comportement félin est un défi. Vous n'êtes pas seul.

Les experts en comportement animal sont également conscients de tout ce qu'il nous reste à savoir sur ce sujet. Pour cette raison, si vous êtes un gardien de chat, vous serez intéressé par la lecture de quatre conseils pour interpréter la socialité chez les félins.

1. Les chats et les chiens réagissent de la même manière à certaines tâches

Tout d'abord, il est important de reconnaître qu'il existe une différence dans le processus de domestication des chats et des chiens. Il est clair que les chats n'ont pas été sélectionnés pour effectuer différentes tâches, alors que c'était le cas dans la domestication canine.

Malgré ce fait, le besoin d'une coexistence fluide avec les humains aurait pu être une pression de sélection suffisamment forte pour influencer certaines capacités félines. À l'appui de cette idée, plusieurs études scientifiques rapportent des performances similaires chez les chats et les chiens lors de l'exécution de diverses tâches.

Une similitude a été signalée, par exemple, lors du choix entre deux objets qui dissimulent une récompense en suivant le pointage d'une personne. Cela a été observé soit en visant l'objet, soit en suivant le regard humain.

Il a également été rapporté que les chats et les chiens font confiance à la réaction de leur propriétaire face à des objets inconnus.

Des études indiquent que certaines des capacités sociocognitives des chats peuvent être analogues à celles observées chez les chiens.

2. Le stimulus préféré des félins est l'interaction sociale avec les humains

En 2017, des chercheurs américains ont mené une étude dans laquelle des chats adultes de deux populations : animal de compagnie et refuge ont reçu trois stimuli de quatre catégories. Les quatre catégories étaient l'interaction sociale humaine, la nourriture, les jouets et les parfums.

  • Bien qu'il y ait une nette variabilité individuelle dans la préférence des chats, l'interaction sociale avec les humains était la catégorie de stimulus préférée pour la majorité des chats (50 %).
  • Les stimuli alimentaires suivent en deuxième position (37%).

Le rapport indique que les résultats étaient similaires pour les chats vivant comme animaux de compagnie et ceux vivant dans des refuges.

3. Les chats adaptent leur comportement à la qualité de l'interaction sociale que la personne leur fournit

Il convient de noter que plusieurs espèces, dont les chiens, les cochons, les choucas et divers primates, se sont avérées capables de percevoir le degré d'attention humaine. Ainsi, ces animaux discriminent et modifient leur comportement en réponse aux humains attentifs et inattentifs.

En 2016, il a été rapporté que les chats mendient de la nourriture plus intensément et plus longtemps en présence d'humains attentifs qui leur fournissent des signaux visuels et auditifs. Une autre étude a révélé que les chats se frottaient la tête et jouaient davantage avec des humains attentifs et interactifs qu'avec des étrangers passifs.

Des recherches récentes ont examiné l'influence de l'état attentionnel humain (inattentif ou attentif) sur deux groupes de chats (animal de compagnie vs refuge).L'étude a évalué la recherche de proximité et le comportement de contact en réponse à son propre propriétaire ou à une personne inconnue.

Cette expérience a démontré que les deux groupes de chats passaient beaucoup plus de temps à proximité et en contact avec l'humain attentif.

Ainsi, ces résultats démontrent que les chats sont sensibles aux signaux sociaux humains et ont tendance à être plus sociaux lorsqu'ils sont présentés à un humain attentif. De plus, les chats domestiques ne montrent pas de préférence pour leur propriétaire, mais plutôt pour l'attention qui lui est portée.

4. L'interaction sociale féline est sensible aux émotions et à l'humeur humaines

Selon plusieurs études, le comportement du chat est influencé par l'humeur de l'humain. Par exemple, les chats s'approchent moins fréquemment de tuteurs déprimés que les félins ne s'approchent de tuteurs joyeux et extravertis.

En ce sens, les chats sont connus pour opérer fortement en obéissant à leur instinct.Ainsi, il est possible que cette interaction sociale réduite réponde à une menace perçue dans l'environnement. Cette menace pouvait être conçue par l'humeur de son tuteur ou par simple méfiance.

Parfois, dans la vie de tous les jours, les raisons de votre apathie apparente peuvent être aussi simples que l'ennui. Si les tuteurs abusent de l'utilisation d'un bonbon ou d'un certain jouet, il est possible que son effet soit dilué et qu'il cesse d'être spécial.

Dans ces circonstances, il faudra trouver de nouveaux stimuli qui renforcent l'interaction sociale avec le chat.

Note finale

Les futures recherches permettront d'améliorer la compréhension des facteurs qui influencent la capacité d'un chat à détecter les signaux humains, y compris les attachements émotionnels ou les états d'attention.

Ces sens félins ont peut-être permis aux chats d'obtenir plus facilement des ressources vitales auprès des humains, notamment de la nourriture, un abri et des soins sociaux.Sans aucun doute, le développement de ces adaptations félines est important dans l'évolution des comportements sociaux et des relations interspécifiques.