Le charançon de la girafe : habitat, caractéristiques et curiosités

Le monde est habité par les créatures les plus curieuses. Le charançon de la girafe en fait partie et, comme vous l'avez peut-être deviné sur sa photographie, il porte un nom très approprié. Même ainsi, rappelez-vous que très peu de choses dans la nature sont laissées au hasard.

Et ce long cou, aussi frappant soit-il, est utile à la survie de ce coléoptère. Ici, vous avez toutes les informations de base sur lui, ainsi que quelques curiosités qui vous laisseront bouche bée. Ne manquez rien.

Description et classification du charançon de la girafe

Le charançon de la girafe reçoit le nom scientifique de Trachelophorus giraffa et appartient à l'ordre des Coléoptères. Il doit son nom à son long cou, qui ressemble à celui d'une girafe. De plus, son corps est rouge vif, facilement reconnaissable.

Ces coléoptères sont petits, un peu plus de 2 centimètres. Malgré tout, ils sont l'une des plus grandes espèces de la famille des Attelabidae.

C'est une espèce qui présente un dimorphisme sexuel, puisque le cou des mâles est 2 à 3 fois plus gros que celui de la femelle. En revanche, tous deux présentent une charnière sur le cou qui leur permet de l'articuler pour manger et interagir.

Où vit le charançon de la girafe ?

Cette espèce est endémique de l'île de Madagascar, c'est-à-dire qu'on ne la trouve que là-bas et nulle part ailleurs dans le monde. De plus, sa niche écologique est réduite aux forêts tropicales de l'est et elle est divisée en petites populations. Au total, la zone d'occupation ne dépasse pas 2000 kilomètres carrés.

Les groupes se rassemblent généralement autour des arbres où ils se nourrissent, se reproduisent et s'abritent. Ce sont le Dichaetanthera cordifolia et le Dichaetanthera arborea, qui confèrent à cette espèce une spécialisation élevée, sans ces arbres ils ne pourraient pas survivre.

Nourriture

Le Trachelophorus giraffa suit un régime exclusivement herbivore. Comme vous l'avez lu dans la section précédente, la vie de ce coléoptère tourne autour de ces deux espèces d'arbres, dans lesquels ils vivent et vivent.

Ces 2 espèces de Dichaetanthera sont communément appelées "arbre charançon de la girafe" .

Plus précisément, ils se nourrissent des mélastomes de ces deux arbres, c'est-à-dire qu'ils consomment leurs feuilles alors qu'elles ont encore la taille d'un buisson. Ils y déposent également leurs œufs, comme nous vous le disons ci-dessous.

Lecture

Le charançon de la girafe est très utile malgré son aspect inhabituel. En fait, c'est un outil pour courtiser la femelle et se battre pour elle. C'est pourquoi les mâles ont un cou beaucoup plus long, car ils l'utilisent pour frapper leurs rivaux et s'accoupler.

Une fois le couple établi, la femelle déposera son œuf, mais pas avant de lui avoir créé un abri des plus insolites, en créant un tube protecteur sur la feuille. Tout en exécutant cette action, le mâle surveille les environs, car il s'agit d'un processus délicat qui laisse la femelle à la merci des prédateurs.

En fait, ce processus est très laborieux et mérite d'être étudié. Voici les étapes suivies par la femelle :

  • Tout d'abord, coupez la feuille en deux.
  • Avant de l'enrouler, il taille avec ses mâchoires de petites encoches aux endroits stratégiques.
  • De cette façon, en le vissant, vous créez une sorte de fermeture éclair qui empêche la lame de revenir à sa position initiale.
  • Enfin, à l'intérieur de ce tube qu'il a construit, il dépose un seul œuf.

Comme vous pouvez l'imaginer, tout ce processus de construction complexe vise à protéger au maximum l'œuf et la larve qui en éclot.D'autres insectes et petits vertébrés essaieront de manger leur progéniture, ils font donc très attention à ne pas toucher le sol et à protéger leur nid.

Statut de conservation

Actuellement, le charançon de la girafe est dans un état quasi menacé. Bien qu'il n'ait pas encore de statut menacé, on sait que les forêts où ils vivent sont en danger à cause de la déforestation.

Les facteurs qui jouent en sa défaveur sont le peu d'informations qui existent sur sa population et son écologie, ce qui rend difficile les actions pour sa conservation. Pour l'instant, les zones où il vit sont protégées et son retrait de la nature est interdit.

Même ainsi, ce petit coléoptère, si charismatique et bizarre dans son apparence, fait un bon protagoniste des discours sur la conservation de la nature. Ceci est particulièrement important à Madagascar, où environ 80 % de la flore et de la faune sont endémiques.

Connaissiez-vous le charançon de la girafe et sa morphologie étrange ? Cet ambassadeur de la diversité et des merveilles que recèle la nature en son sein est une autre preuve de tout ce que nous pourrions perdre si nous ne prenons pas soin de notre maison.

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