Kakapo : Oiseau de l'année 2022-2023 en Nouvelle-Zélande

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Anonim

Au cours du dernier trimestre 2022-2023, les médias se sont fait l'écho de l'actualité suivante : le kakapo (Strigops habroptilus) a remporté le concours annuel de l'oiseau de l'année en Nouvelle-Zélande.

Bien que cela puisse paraître quelque peu anecdotique, cet oiseau recèle de nombreux secrets qui méritent d'être rendus accessibles au public. De plus, des événements comme celui-ci favorisent une plus grande prise de conscience au niveau mondial sur le grand nombre d'espèces belles et curieuses qui partagent la planète avec nous. Si vous voulez en savoir plus sur cet animal fascinant, continuez à lire.

Le kakapo : oiseau de 2022-2023

L'organisationOiseau de l'annéefait la promotion du vote de l'oiseau de l'année en Nouvelle-Zélande depuis 2005, avec une procédure de dépouillement similaire à celle d'une élection formelle.

Ce portail met à la disposition du public un vote ouvert dans lequel les résidents peuvent choisir jusqu'à cinq oiseaux préférés, toujours dans un ordre précis. Derrière cela, une série de tours à élimination directe sont organisés en groupes jusqu'à ce que, finalement, l'oiseau de l'année soit atteint par le vote populaire.

Le kakapo a été victorieux en 2022-2023, mais ce n'était pas son seul triomphe. Cet animal curieux a également remporté la première place en 2008, car son allure sympathique et sa silhouette dodue charment même les plus sceptiques.

Quelques curiosités sur le kakapo

Au-delà d'être le vainqueur de cette compétition insolite, le kakapo a bien d'autres caractéristiques frappantes. Parmi eux, on retrouve les suivants :

  • Le kakapo est le seul représentant de son genre (Strigops), raison pour laquelle il est considéré comme génétiquement éloigné des autres oiseaux actuels.
  • Ces animaux sont grands et trapus, car ils atteignent 60 centimètres de hauteur et 4 kilos de poids. Naturellement, ces proportions ne leur permettent pas de voler. Ses ailes ne servent que d'éléments d'équilibre et de soutien.
  • Les kakapos ont un odorat inhabituel, une adaptation qui correspond à leur mode de vie nocturne.
  • Aussi étrange que cela puisse paraître, les personnes qui ont été en contact avec des kakapos attestent qu'ils sentent bon. Ces animaux dégagent une odeur florale miellée, qui pourrait correspondre à certains signaux chimiques de fonctions inconnues.

Les kakapos sont des êtres très spéciaux et délicats, car ils se reproduisent tous les 2 à 4 ans, ils n'occupent qu'une très petite superficie de la Nouvelle-Zélande, la progéniture peut facilement mourir et ne dispose pas de mécanismes anti-prédateurs efficaces. Tous ces facteurs rendent cette espèce en danger critique d'extinction.

Au bord du gouffre

En juin 2022-2023, un total de 213 kakapos vivants ont été enregistrés. Tous portent des émetteurs radio et sont régulièrement surveillés, car les autorités néo-zélandaises et les écologistes du monde entier ne veulent pas risquer de perdre cette espèce pour toujours.

Pourtant, il semble que les efforts de conservation du kakapo portent leurs fruits. Par exemple, on estime que depuis 1990, la population sauvage a augmenté de 50 individus au total, un chiffre astronomique compte tenu du nombre total de spécimens.

Les kakapos manquent de stratégies anti-prédatrices car ils n'en avaient tout simplement pas besoin dans leur environnement naturel. L'être humain a été la cause de son déclin, puisque c'est la colonisation de son environnement qui a presque causé sa disparition. Notre espèce apporte avec elle des rongeurs, des chats et de nombreuses autres espèces domestiques qui peuvent décimer les populations naturelles.

Prudence et persévérance

Alors que les efforts de préservation du kakapo portent leurs fruits, ne vous détendez pas. Sa population est si faible que toute catastrophe naturelle ou maladie pourrait effacer à jamais cette espèce de la carte, il faut donc être optimiste mais prudent en même temps.

Espérons que la première place de ce concours unique place le kakapo sur le radar d'un plus grand nombre d'institutions publiques, d'organisations à but non lucratif et de leurs participants. Toute aide ou don favorise la création de programmes de conservation, sans quoi maintenir ces espèces en vie serait impossible.