Rencontrez le kangourou arboricole de Goodfellow

Le kangourou arboricole de Goodfellow (Dendrolagus goodfellowi) est un marsupial de la famille des macropodides. Ce groupe d'herbivores se caractérise par des pattes postérieures très longues et robustes, des membres antérieurs courts et une très longue queue.

La famille des macropodides est composée de 34 genres, qui comprennent plus de 50 espèces, dont beaucoup sont déjà éteintes. Bien que la plupart des espèces de la famille soient terrestres, le genre Dendrolagus regroupe quelque 13 espèces, qui vivent toutes arboricoles.

En général, ces espèces d'arbres sont maladroites sur terre et presque toutes sont endémiques à la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Il faut ajouter que la classification taxonomique de ce genre est complexe et fait l'objet de débats constants entre spécialistes.

A quoi ressemble le kangourou arboricole de Goodfellow ?

Les kangourous arboricoles sont des animaux de taille moyenne à grande et peuvent atteindre des tailles de 55 à 77 centimètres de corps, plus une longue queue de 70 à 90 centimètres. Les sujets adultes peuvent atteindre un poids de 4 à 13 kilogrammes. De plus, ils ont un pelage court, généralement brun châtain ou brun rougeâtre à cramoisi, avec un ventre plus clair.

La caractéristique qui ressort le plus chez ces animaux est la présence de deux bandes dorées parallèles à leur dos. Ces rayures forment divers motifs vers la queue. Le visage est brun grisâtre et le cou et les joues sont souvent jaunâtres, tout comme les pieds.

Les motifs peuvent être utilisés pour identifier les individus, car deux animaux n'ont pas les mêmes rayures dorées.

Habitat et répartition géographique

Les forêts tropicales denses du niveau de la mer à près de 3 000 mètres d' altitude abritent le kangourou arboricole. Ces animaux vivent principalementdans les arbres ou les zones forestières fermées au-dessus des chaînes de montagnes, car ils sont limités à la forêt tropicale.

Il est important de noter que l'espèce est endémique de Papouasie-Nouvelle-Guinée, où on la trouve dans les zones de moyenne montagne de la Cordillère centrale. Bien que dans les années 80, il pouvait habiter les zones de plaine, l'espèce a été déplacée vers les montagnes.

Comment se reproduit le kangourou arboricole de Goodfellow ?

Comme pour le marsupium, les kangourous femelles ont une poche bien développée qui s'ouvre vers l'avant et contient quatre tétines. La période de gestation est de 21 à 38 jours, après quoi - en règle générale - un seul veau naît.

Quelques heures avant l'accouchement, la maman commence à nettoyer la poche en la léchant partout.Le nouveau-né est mis dans la poche sans l'aide de sa mère, où il grandit pendant les dix à douze mois suivants. Fait intéressant, le jeune kangourou continue d'allaiter pendant plusieurs mois après avoir quitté la poche.

Comportement du kangourou arboricole

La plupart des kangourous arboricoles semblent solitaires. Pendant la journée, ces animaux se réfugient en petits groupes dans la cime des arbres et la nuit, ils sortent pour se nourrir. Il est intéressant de savoir qu'ils ont une prédilection marquée pour les feuilles de la plante Flindersia pimenteliana.

Ce marsupial est très agile parmi les cimes des arbres, se déplaçant rapidement d'un arbre à l'autre, couvrant des distances allant jusqu'à trente pieds à chaque saut. Cependant, sur terre, il ne présente pas une locomotion remarquable.

En termes de territorialité, les femelles maintiennent une portée de quelques acres, tandis que les mâles ont des territoires plus vastes qui chevauchent ceux de plusieurs femelles.

Statut de conservation

Cette espèce est principalement menacée par la chasse pour la viande, la destruction de l'habitat, l'exploitation minière, l'exploitation pétrolière et l'agriculture. Il est classé comme espèce en voie de disparition, une classification basée sur le déclin continu de la population d'au moins 50 % au cours des trois dernières générations, en l'occurrence 30 ans.

La principale cause de sa disparition est le défrichement extensif de la forêt tropicale de basse altitude, qui limite considérablement la répartition de l'espèce. Actuellement, leur survie n'est assurée que par les parcs nationaux et les réserves.

Dans ces territoires fortement anthropisés, la quasi-absence de grands prédateurs ou de compétiteurs grimpeurs favorise leur rétablissement.

En guise de note finale, il convient de noter que le territoire de la Papouasie-Nouvelle-Guinée abrite l'une des rares forteresses de forêt tropicale sur Terre.Ces territoires ont un endémisme exceptionnellement élevé d'espèces, dont beaucoup n'ont pas encore été décrites scientifiquement. Dès lors, la préservation de ces territoires représente un défi auquel nous ne pouvons nous soustraire.

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