Les animaux marins éliminent les virus présents dans l'eau, selon des études

Les virus marins sont des agents critiques dans les cycles biochimiques des océans, car ils se produisent par ordre de 108 particules par millilitre d'eau. Étonnamment, des études récentes ont montré que certains animaux marins répandent des virus dans l'eau, agissant ainsi comme des filtres naturels pour les agents pathogènes.

Cela peut sembler anecdotique, mais c'est une découverte essentielle pour comprendre la dynamique des océans. Si vous voulez en savoir plus sur ce sujet complexe et intéressant, continuez à lire.

Animaux qui fuient le virus

Le 23 mars 2022-2023, le magazine La naturea publié la recherche qui nous concerne ici : Prédation des virus marins par des organismes non hôtes. Il y est quantifié la capacité de rétention virale de certains invertébrés aquatiques, comme les éponges, les anémones, les tuniciers, les vers polychètes et autres.

Afin d'obtenir des valeurs concrètes de quelque chose d'aussi abstrait, le virus des algues marines PgV-07T a été pris comme modèle, infectieux pour un groupe d'algues unicellulaires microscopiques (Phaeocystis globosa). Comme ce virus pouvait être facilement distingué par des techniques de cytométrie en flux, il a été choisi pour l'expérience.

Sur la base de cette prémisse, le pourcentage d'efficacité des animaux supposés éliminer les virus présents dans l'eau a été calculé. Dans la liste suivante, nous vous montrons quelques-uns des résultats les plus intéressants :

  • Les éponges de mer ont réduit la charge virale de l'eau de 98% après 24 heures.
  • Dans le même intervalle de temps, les crabes ont atteint une valeur de 90 %.
  • Derrière elles, on retrouve les coques, avec un pourcentage plus petit mais non moins impressionnant de 43%.
  • Dernier dans le Haut 4 sont les huîtres, avec 12% de purification virale.

Si nous nous concentrons sur des données plus spécifiques, il est facile de reconnaître que les éponges de mer sont les filtreurs les plus efficaces. Les chevaux évalués ici éliminé 94% des virus de l'eau environnante en seulement 3 heures, un travail aussi rapide qu'efficace.

Cela met en évidence une réalité qui est souvent ignorée. De nombreux invertébrés marins sont capables de réduire la charge virale des écosystèmes aquatiques et, par conséquent, peu importe leur taille ou leur évolution simple, ils doivent être préservés à tout prix.

Le mécanisme de filtrage des animaux marins qui élimine les virus

Les animaux aiment les épongesPorifère) sont célèbres dans le monde zoologique pour leur capacité de filtrage inhabituelle. Ceux-ci ont un mécanisme basé sur des ostioli - des pores par lesquels l'eau pénètre - et un osculum, un endroit où l'eau est expulsée vers l'extérieur.

Les éponges ont des cellules spéciales qui tapissent leurs trous internes, connu sous le nom de choanocytes. Ces corps cellulaires présentent des flagelles avec lesquels ils déplacent l'eau et, en plus, ils piègent la nourriture qui sera digérée par d'autres cellules et maintiendra l'animal en vie. C'est un système de filtration primitif, mais non moins important pour cela.

Avec un geste aussi simple que de laisser entrer l'eau puis de l'expulser, les éponges sont un véritable tamis de rétention virale à tous les niveaux. Ces animaux sont capables de filtrer jusqu'à 1000 litres d'eau par jour selon leur taille, extrapolez donc ce chiffre aux données présentées précédemment.

L'importance de préserver la biodiversité

Sur la base de toutes ces prémisses, il est triste de savoir que 28% des espèces analysées dans le monde sont en danger d'extinction. Selon la Union internationale pour la conservation de la naturea (UICN), 33 % des coraux et 28 % des crustacés sont menacés, un fait qui met en évidence la situation précaire de l'écosystème marin.

Rejets toxiques par la société humaine, l'épuisement des espèces destinées à la consommation, l'accumulation de plastiques et les augmentations de température typiques du changement climatique ne sont que quelques exemples de ce que notre espèce fait avec la mer aujourd'hui. Arrêter ces dégâts est vital, car sans eau, il n'y a pas de vie.

En résumé, cette étude nous montre à quel point des animaux évolutifs simples comme les éponges ou les mollusques bivalves sont essentiels au maintien des écosystèmes. Si nous ne préservons pas toutes les espèces de l'environnement, Ceux-ci pourraient s'effondrer et causer des dommages irréversibles à la société humaine.

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