La migration des sardines, de quoi s'agit-il ?

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Anonim

Le phénomène naturel qui nous concerne est, sans aucun doute, l'un des plus grands spectacles que la nature puisse nous offrir. Et est-ce que la migration des sardines est, en termes de volume d'individus, la plus grande migration jamais enregistrée. Si vous voulez en savoir plus sur cet exode animal, ne manquez pas la suite.

La sardine, un animal voyageur ?

Le règne animal est vaste et diversifié. Il existe des espèces de tailles différentes et adaptées pour vivre dans des environnements différents. De même, nous pouvons également trouver des animaux sédentaires -ou stationnaires- et nomades. Parmi ces derniers, certaines espèces de poissons en sont un bon exemple.

Le saumon ou l'anguille sont deux exemples d'espèces qui vivent entre l'eau douce et l'eau salée. Cependant, il y a d'autres espèces qui migrent dans le même type d'eau, pour une raison ou une autre. Certaines espèces qui suivent ce modèle de comportement sont les thons et les sardines.

Si nous approfondissons le groupe des sardines, nous découvrons que l'espèce connue sous le nom de Sardinops sagaxest le principal protagoniste de la course de sardines ou la migration des sardines. Cet exode Elle se déroule sur les côtes d'Afrique australe entre les mois de mai et juillet, et on estime que des milliards de spécimens sont mobilisés.

Migration de sardines : causes

À ce jour, il n'y a pas d'explication unique et sans équivoque pour expliquer la migration des sardines. Cependant, plusieurs hypothèses explicatives sont envisagées. Le premier est axé sur la reproduction, car ce phénomène est considéré comme une migration reproductrice saisonnière.

Une autre cause possible tient à la préférence de la sardine pour les eaux froides. Certains experts pensent qu'il existe une relation entre le déplacement des masses d'eau froide - de 14 à 20 ºC - vers le nord de la côte sud-africaine et la migration des sardines.

Comment se déroule la migration des sardines ?

Pour parcourir une telle distance, les sardines forment d'énormes bancs ou bancs. Ce type de regroupement a un but défensif, car les chances d'une sardine de ne pas être capturée par un prédateur augmentent à mesure qu'elle s'éloigne du banc.

Si nous parlons en termes de volume, les chiffres sont stupéfiants. Une école mesure généralement environ 7 kilomètres de long et 1,5 kilomètre de large. Ceci, combiné aux 30 mètres de profondeur, permet d'observer la migration des sardines depuis des bateaux ou des avions qui survolent la zone.

Comme il est évident, Une telle masse de poissons ne passe pas inaperçue. C'est pourquoi de nombreuses espèces marines - dauphins, requins bouledogues ou requins tigres - et oiseaux en profitent pour se nourrir, presque sans effort. Les dauphins, par exemple, « coincent » le banc de sardines, dans le but de séparer les petits groupes et de pouvoir se nourrir.

Le volume et la concentration de nourriture atteint une telle ampleur que ce qu'on appelle en biologie une frénésie alimentaire se produit : les prédateurs sont dans un état d'agitation très intense, et se mordent même.

Existe-t-il d'autres phénomènes similaires ?

En termes d'ampleur, la migration des sardines est inégalée. Cependant, il existe un autre exode d'animaux terrestres presque aussi impressionnant. Il s'agit de la migration des gnous, qui mobilise plus d'un million de spécimens chaque année qui traversent la rivière Mara entre le Kenya et la Tanzanie.

Si nous parlons de distance, nous trouvons quelques exemples remarquables. L'un d'eux est le papillon monarque (Danaus plexippus) qui parcourt environ 8000 kilomètres pour atteindre les forêts canadiennes. Une autre est la baleine à cornes (Megaptera novaeangliae), qui peuvent migrer jusqu'à 25 kilomètres chaque année.